Le réseau électrique vétuste et de surcroît surchargé qui couvre la commune de Boudjima se caractérise surtout par les fréquentes chutes de tension qui touchent plus particulièrement le grand village Afir, 3000 habitants environ. Le problème dure depuis des mois et se manifeste chaque jour en début de soirée. Dès la tombée de la nuit, le courant se réduit à un très faible voltage et cela compromet l'utilisation de nombreux appareils électroménagers et de chauffage. La lumière des lampes devient à peine plus forte que celle d'une bougie. Depuis quelques mois, à la chute de tension déjà très contraignante s'est greffé le délestage abusif presque quasiquotidien dans toute la commune. La privation du courant intervient en fin de journée, en général, et peut durer parfois de deux heures jusqu'à toute une nuit. Ce qui exaspère de plus en plus la population qui ne sait plus à quel saint se vouer. D'autant plus que ses réclamations demeurent toujours sans lendemain.