Les usagers des transports urbains dans la commune de Réghaïa, à l'est de la capitale, font face à l'inexistence d'une station urbaine. C'est la chaussée à l'entrée de la ville que les transporteurs urbains ont transformée en station sans commodité aucune. L'absence d'abribus et de toute autre commodité se fait cruellement sentir. L'anarchie est tellement indescriptible en ce lieu, que les usagers de ce genre de transport sont confrontés durant toute l'année à tous les aléas de la nature. L'EGCTU, entreprise chargée de la gestion de ce genre de station, ne semble pas disponible à répondre aux doléances des usagers des transports publics de Réghaïa. Plusieurs courriers auraient été adressés par l'entremise des associations de quartier et de la municipalité à ce gestionnaire et seraient restées lettre morte. Même les transporteurs semblent confrontés à ce désagrément. « Nous payons nos droits de stationnement, pour une station urbaine qui n'existe que dans le subconscient de ceux qui nous imposent une telle redevance », nous diront plusieurs transporteurs questionnés à ce sujet.