Par milliers, les citoyens résidant dans la localité d'El Khroub empruntent chaque jour que Dieu fait les moyens de transport en commun pour se rendre au chef-lieu de wilaya, et dans la quasi-majorité des cas, c'est pour rejoindre leur lieu de travail. Mais au moment du retour au bercail pour un repos bien mérité, c'est le parcours du combattant pour bon nombre d'entre eux. Après 18h30, la plupart des bus n'assurent plus le transport de Constantine vers la zone d'El Khroub, nous ont déclaré plusieurs usagers, perplexes face au diktat imposé en toute impunité par certains transporteurs. Pour les retardataires, notamment les femmes, commence alors une attente angoissante que les taxis de tous bords (réguliers et fraudeurs confondus ) exploitent sans état d'âme pour imposer des tarifs quelquefois prohibitifs. Pourtant, on affirme de source autorisée que le cahier des charges auquel sont soumis les transports en commun impose aux opérateurs d'assurer leur service jusqu'à 20 h. Alors, si tel est le cas, pourquoi la réglementation en vigueur n'est-elle pas appliquée dans toute sa rigueur d'autant que, selon nos sources, le blanc seing accordé à un opérateur pour l'exploitation d'une ligne peut lui être retiré à tout moment en cas de violation de l'une des clauses inscrites dans le cahier des charges ? Et le non-respect des horaires « imposés » en est une. Et de taille.