Le pensionnaire de la régionale Deux -Lofa groupe B, en l'occurrence le CA Planteurs, est l'agréable surprise de cette saison et ce, malgré moult problèmes de logistique et financiers qui gravitent autour de lui. En effet, cette équipe, après treize journées pleines, est en train de défrayer la chronique sportive laissant baba les spécialistes de la balle ronde, à deux encablures du leader actuel qu'est le CRB Sfisef. Cette équipe aspire à créer la sensation et veut être à l'appel de la régionale Une pour le prochain exercice. Situé sur les hauteurs de la ville d'Oran, le quartier séculaire des Planteurs ne veut plus jouer les faire-valoir et surtout sortir définitivement des catacombes pour enfin voir la lumière du jour. Et pourquoi pas être sous les feux de la rampe. La clique de Sbaâ a de fortes chances de renouer avec les honneurs qui la fuient pendant plus de quarante ans. Rappelons que le CA Planteurs était l'un des pensionnaires des deux premiers Critériums de l'Algérie post indépendance. Il s'est distingué durant les saisons 63 et 64 de fort belle manière devant les autres cadors de l'Ouest qui étaient les MCO, l'ASM, le SCMO, le MCS, le PGS (actuellement SAM) et autres. Lors de l'instauration du championnat national, le CAP n'a pas pu être parmi les heureux lauréats de l'Ouest et ira rejoindre les petites divisions avant de disparaître définitivement du paysage de la ville d'El Bahia. Grâce à la volonté de certains amoureux de ce club, la renaissance sera effective et, petit à petit, ce team gravira les marches des diverses paliers pour se retrouver en régionale Deux. Pour l'actuel exercice, l'entourage du club s'est donné le mot pour jouer les troubles fête et, les résultats aidant, s'est retrouvé dans la peau d'un candidat potentiel pour l'accession, même si le CRB Sfisef, l'US Hamam Bouhadjar et l'ICS Tlemcen n'ont pas encore dit leur dernier mot et plus particulièrement le club de Mercier -lacombe. Avec une attaque étincelante (15buts) et une défense de fer (3buts), en l'espace de 13 rounds, le CAP est à l'affût du moindre faux pas du leader Sfisfi, pour enfin prendre le leadership. Les Meziane, Benyahia, Arroussi, Fahem et tous les autres veulent rentrer dans l'histoire et être les acteurs d'un coup fumant et faire, par la même, honneur à leurs devanciers qui ont écrit, en leur temps, les plus belles lettres de noblesse d'un club qui a marqué l'histoire du football Oranien avec faste, et cela, sur tous les plans.