Les textes réglementaires élaborés dernièrement et que souhaite imposer le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques sont considérés par les professionnels du secteur comme étant des textes qui n'ont rien à voir avec la réalité de la situation. Ils estiment que les pays riverains du bassin méditerranéen ne se sont jamais inscrits dans ce genre de textes initiés par le département ministériel de Smaïl Mimoune. C'est également l'absence d'une véritable représentation nationale des professionnels du secteur de la pêche qui empêche un débat sérieux sur la situation et les perspectives de ce secteur stratégique qui, selon eux, manque de vision. Les professionnels du secteur de la pêche regrettent que le premier magistrat du pays ne soit pas mis au courant de la déliquescence du secteur de la pêche, en dépit des efforts alloués par l'Etat pour le mettre sur orbite. Les revendications des professionnels du secteur de la pêche sont nombreuses. Le malaise a atteint la totalité des ports algériens. Le mouvement de contestation commence à faire tache d'huile, tandis que les patrons pêcheurs de l'est, du centre et de l'ouest du pays se concertent actuellement pour mener une action commune sur les ports de pêche. Beaucoup d'intérêts sont en jeux. Les professionnels réfutent la politique actuelle menée par l'administration du ministère de la Pêche, sachant que l'administration maritime constitue l'unique institution en mesure de mener le secteur à bon port. C'est un avertissement que veulent donner les professionnels du secteur de la pêche aux pouvoirs publics, afin de se pencher une fois pour toute sur la véritable situation qui prévaut.