Le scanner du CHUO est en panne depuis plus de deux mois. Les malades s'inquiètent. Les praticiens et les médecins se retrouvent dans l'obligation d'orienter les malades vers d'autres structures sanitaires privées pour faire leurs analyses mais à des tarifs allant de 5 000 à 8 000 dinars. 50% des malades sont astreints à des analyses par ce moyen efficace afin de déterminer leurs difficultés de santé, notamment pour ce qui concerne des maladies cardiovasculaires, orthopédiques et les accidents de la circulation. Rappelons que ce système qui est considéré le seul à l'Ouest, était en service depuis dix ans. Les praticiens effectuaient chaque jour plus de 20 analyses pour des malades venant de différentes wilayas du pays, ce qui a provoqué une énorme pression sur le CHU. Signalons que celui-ci a mis à la disposition des cas urgents cinq importants blocs, tels que la maternité et ceux des maladies génitales, de la médecine interne, de la chirurgie générale, du coma et des maladies respiratoires. L'afflux des malades sur ce laboratoire d'analyses a crée un véritable climat de turbulence, notamment pour les familles qui n'arrivent plus à faire face aux coûts des analyses faites au niveau des cliniques privées. Tandis qu'au niveau du laboratoire d'analyses du CHUO, les examens ne dépassent pas les 500 et 800 dinars. A noter que le ministre de la Santé avait déjà lancé une instruction visant à l'amélioration de touts les services d'analyses des CHU des wilayas du pays par la mise en place de nouveaux moyens et équipements, notamment le scanner.