Lors de la visite d'inspection et de travail effectuée au mois d'octobre 2004 par le chef de l'exécutif de la wilaya, Ali Bedrici, dans la commune de Taourga, les citoyens avaient attiré son attention sur la nécessité absolue de doter la polyclinique du chef-lieu de commune d'un médecin de garde. Plus de deux années après, la DSP n'a pas répondu à l'appel pressant de la population de cette commune isolée, située à l'extrême est du chef-lieu de wilaya. Les malades se voient ainsi contraints d'effectuer des déplacements exténuants et coûteux à l'hôpital de Dellys pour tout acte médical. Les habitants de l'ex-Horace Vernet, qui ont fait jusque-là montre d'une patience à toute épreuve, disent ne plus pouvoir continuer à endurer cette situation. Un citoyen de la région va jusqu'à nous déclarer être « désolé de constater que les revendications portées par des luttes pacifiques n'aboutissent pas ». Les services concernés vont-ils enfin se montrer sensibles aux cris de détresse lancés par une population acculée jusqu'à ses ultimes retranchements ?