L'auditorium de l'IGMO, de l'Université d'Oran Es-Sénia, abrite, pour deux jours, le premier forum sur le management des risques de l'environnement. Cette rencontre sur les sciences des risques et la protection de l‘environnement est organisée depuis hier par le ministère de l'Enseignement supérieur, en collaboration avec l'Agence nationale de valorisation des résultats de recherches et de développement technologique. Ce premier forum est organisé en partenariat entre cinq universités. Il s'agit des deux universités d‘Oran, de celle de Batna, de Skikda et de Sidi Bel Abbès. Les travaux de cette rencontre concernent un cycle de conférences devant être données au niveau de l'auditorium de l'IGMO ainsi que des travaux d'ateliers prévus dans les locaux de l'ex-IAP. Ils traiteront de l'adéquation entre la formation et l'emploi, entre la demande et l'offre appropriée des projets de recherches, entre les objectifs et les préoccupations et, enfin, de l'expertise et de l'accompagnement des entreprises pour leur certification. Par cette rencontre, note-t-on, il s'agira surtout de sensibiliser les décideurs et les gestionnaires sur la culture du risque afin de leur permettre d'intégrer ces problématiques dans le processus économique. Il est question également de la prise en compte des risques et accidents technologiques. Selon le Dr K. Guenachi, enseignante de l'université d'Oran, depuis cette dernière décennie, on enregistre tous les mois une catastrophe naturelles ou industrielle à travers le monde, comme par exemple les explosions au niveau d'une complexe pétrochimique de Skikda et à l'usine SDF de Toulouse (France), sans oublier les tremblements de terre ou le Tsunami de 2004 en Asie ainsi que la pollution de l'environnement par les effets néfastes des rejets industriels. Il s'agira également, indique-t-on, de la mise en place d'un comité représentant l'ensemble des intervenants de l'enseignement supérieur, de la santé, de l'industrie et de l'environnement. Dans son intervention, l'oratrice n'a pas manqué de rappeler que l'Algérie, en matière de protection contre les risques ou la protection de l'environnement, a ratifié toutes les conventions mais leur application sur le terrain reste une autre paire de manches.