A l'échelle de la wilaya de Constantine, une hausse des accidents de la circulation a été déplorée en 2006. Mais, à contrario, le nombre de morts a connu une régression de l'ordre de 8,52 %. Emanant du groupement de gendarmerie, ce constat comparatif révèle, en effet, que 59 décès ont été enregistrés en 2006, contre 70 en 2005, alors que la proportion est inversée concernant le nombre des accidents (599 contre 570) et celui des blessés (1081 contre 1128). 92% des accidents ont été déplorés sur des routes nationales, 5% sur des chemins de wilaya et 2% sur des chemins communaux. D'après cette source, c'est au mois de septembre 2006 que la délinquance routière a atteint son apogée avec 74 accidents enregistrés, suivi des mois de juillet (68) et août (58). Cette analyse des services de la Gendarmerie nationale fait ressortir, par ailleurs, que le plus grand nombre des accidents est enregistré les week-ends. La moyenne affichée est de 133 accidents au compteur des jeudis, et de 111 à celui des vendredis. En outre, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les conducteurs les plus incriminés dans ces accidents de la circulation se situent dans la tranche d'âge des 30/40 ans. Ils sont talonnés de près par les 18/29 ans, à qui il est imputé 32,08% des accidents. Autre fait étonnant, on retrouve en troisième position les plus de 51 ans, à quelques encablures devant les conducteurs âgés entre 40 et 50 ans. 73% des causes à l'origine des accidents enregistrés en 2006 sont imputées à l'erreur humaine et au non-respect des dispositions du code de la route, notamment l'excès de vitesse et les dépassements dangereux. L'état des routes et la vétusté des véhicules seraient responsables de 12% des sinistres enregistrés sur le territoire de la wilaya de Constantine et 15% à d'autres causes. D'autre part, aussi bien au niveau des barrages fixes que lors de points de contrôle opérés par des brigades motorisées, les services de la gendarmerie ont constaté pour l'année 2006 la bagatelle de 2447 infractions, trois fois plus qu'en 2005, où seulement 734 délits avaient été verbalisés. Un durcissement confirmé au niveau des amendes infligées aux contrevenants : 16 189 en 2006 contre 8 994 en 2005.