Les souscripteurs ont observé un sit-in dimanche dernier devant l'agence foncière de Ain Beida. En 2002, Aïn Beïda a bénéficié d'un projet de 100 logements dans le cadre de la formule du logement social participatif (LSP). La ville de Aïn Beïda, avec ses 200 000 âmes, souffre d'un manque flagrant en matière d'habitat, attendu qu'au cours des années écoulées, elle a connu un exode rural sans précédent. Aussi, la formule LSP a-t-elle été préconisée justement pour réduire la tension sur le logement social. Les logements accusent un retard immense, ce qui a provoqué l'ire des souscripteurs. Ces derniers ont, à travers une lettre de doléances adressée aux autorités de la wilaya, fait part de leur désappointement. D'abord, ils déplorent que leurs logements connaissent un grand retard, puisque lancés en mars 2002, ils ne sont pas encore réceptionnés. Ensuite, l'agence foncière, après révision des coûts, leur aura exigé un supplément de versement de 10 millions de centimes, alors qu'initialement le coût de l'unité était de 98 millions. Parmi les 100 bénéficiaires, il y en a qui se sont endettés, ou qui ont dû vendre leurs biens pour y souscrire. Les souscripteurs comptent beaucoup sur l'intervention du wali pour mettre fin à leur calvaire et à leur désenchantement.