L'agence foncière de la wilaya promoteur pour la réalisation d'un programme de 1 971 logements sociaux participatifs, dont 300 déjà attribués, est confrontée depuis quelque temps aux réclamations des souscripteurs pour les retards enregistrés dans les projets situés à Aïn Beïda, Ksar S'bahi et Oum El-Bouaghi-ville. Les entreprises de réalisation, de leur côté, attendent d'être réglées et certaines sont même à l'arrêt, faute de paiement. La direction de l'agence effectue des paiements au compte-gouttes, entre 8 et 10 millions de centimes par semaine, nous apprend-on. Aussi, précise-t-on, les acquéreurs n'ont pas achevé le dossier pour les actes de vente sur plan (VSP) et de là, le dossier au niveau de la banque. L'agence a déboursé près de 80% de ses fonds propres dans la réalisation, excepté le projet de Aïn Beïda, et les acquéreurs lui doivent entre 70 et 80 millions de centimes par logement. Le montant des créances envers les entreprises est, quant à lui, estimé à 12 milliards de centimes. Devant cette situation peu confortable, l'agence a lancé la vente des locaux à usage commercial : 130 à Oum El-Bouaghi (route de Guellif), 56 à Aïn M'lila, 50 à Aïn Beïda et, prochainement, 64 à Aïn Fakroun, tablant sur des recettes de l'ordre de 38 milliards de centimes, lesquelles lui permettront, selon son directeur, le règlement de toutes les situations en instance B. Nacer