Le tribunal d'El Kala a condamné, lundi, à trois ans de prison ferme, cinq des assaillants qui ont attaqué et saccagé l'unité marine des gardes-côtes dans la soirée du 1er janvier. L'attaque de la caserne, préméditée selon toute vraisemblance, était une tentative désespérée de la mafia locale pour récupérer les GPS saisis par les gardes-côtes. Ces instruments de géopositionnement contenaient les coordonnées, ô combien précieuses, des lieux de planque en mer du corail qui n'a pas pu être rapatrié vers le continent à cause, précisément, du renforcement de surveillance des gardes-côtes qui ont réceptionné 8 nouvelles embarcations semi-rigides. On n'a miraculeusement déploré aucune victime dans les affrontements entre militaires et civils. D'autres assaillants, une dizaine tout au plus, ont été également interpellés par les services de sécurité et conduits au tribunal militaire de Constantine.