La tension est montée d'un cran hier au lycée Emir Abdelkader, où des lycéens dénoncent la décision de l'administration les obligeant à se faire accompagner de leurs parents. Prévue pour mardi, la reprise des cours décidée n'aura finalement pas eu lieu. Des échauffourées ont éclaté, avant-hier, entre lycéens et policiers. Selon Mme Mansouri, directrice de l'établissement, qui s'est réunie, hier, avec un groupe restreint des parents d'élèves, la « tripartite » à laquelle a appelé l'association des parents d'élèves n'a pu se tenir en raison de l'intransigeance des enseignants grévistes. Ces derniers chercheraient, à l'en croire, à régler des comptes personnels. Des parents d'élèves, refusant la fatalité, dénoncent « la prise en otages » de leurs enfants. Ils exigent du ministère de l'Education de trouver une solution définitive et rapide à ce problème qui dure. Trente-neuf enseignants sur les quatre-vingt-un que compte cet établissement de 1200 élèves sont en grève depuis plus de 20 jours.