Les habitants de Kouchet El Djir, quartier situé à la sortie ouest d'Oran, vivent le calvaire au quotidien. En effet, ils entament ce dimanche, les 28 jours sans eau et cela malgré les doléances et les contacts au quotidien auprès des services concernés de la direction de l'Algérienne des Eaux. Devant cette situation, ils interpellent le wali pour prendre les mesures qui s'imposent et afin d'éviter des épidémies et autres MTH. Ils sollicitent aussi une inspection sur terrain pour mettre fin aux déclarations mensongères des responsables de l'entreprise sus citée. Pour rappel, la chargée de communication de l'ADE a indiqué, la semaine dernière, que la situation en matière d'alimentation en eau potable de ce quartier n'a pas changée et qu'aucune coupure, ni travaux sur le réseau de ce quartier populaire n'ont été enregistrés à ce jour. Selon les habitants de ce quartier, qui disent être à jour dans le paiement de leurs factures, les responsables de l'ADE et même les autorités de la municipalité, qui ont été avertis, « s'en foutent éperdument de notre situation » et certains aurait même dit : « Il n'ont qu'à se débrouiller ». « D'ailleurs, depuis 28 jours qu'on a contacté les services de l'ADE ainsi que la presse, aucun responsable n'a osé lever le petit doigt ou daigner se rendre dans ce quartier pour constater de visu la situation. Certes Kouchet El Djir est un site marginalisé, parfois même oublié, car n'y résident que des familles pauvres ». La loi du colporteur Dépités, certains résidents de ce quartier disent que malgré le programme de restriction en vigueur, les habitants du centre vile ou d'autres quartiers de la périphérie où résident des autorités et des élus reçoivent chaque jour de l'eau courante, Pour kouchet El Ddjir, malgré qu'il existe une flotte de camions citernes pour approvisionner les populations de la ville, aucun véhicule n'y a été affecté à ce jour. « Depuis près d'un mois, nous sommes à la merci des colporteurs d'eau qui augmentent leurs prix presque quotidiennement, notamment lors des journées pluvieuses », disent certains. « Lorsqu'on se soulève pour demander notre droit, on nous traite de tous les maux. », lanceront d'autres.