La section témouchentoise de la fédération nationale de défense des droits de l'enfant (FASDE) a organisé un séminaire, officiellement d'une durée d'une journée. Le thème, centré autour de la promotion et de la protection des droits de l'enfant, s'articulait autour de huit communications vulgarisant certains droits universels de l'enfant. C'est ce qui a précisément fait tiquer d'aucuns, puisque le séminaire regroupait des convaincus qui n'avaient rien à apprendre sur le thème et surtout pas des interventions d'une indigence criarde pour la plupart. Pis, la moitié des participants était constituée d'adolescents dont la « sympathique » présence était plutôt folklorique, alors que le reste de l'assistance était des représentants d'associations, desquels on était en droit d'attendre mieux que le laconique et très général « appel de Témouchent » ayant clos la rencontre. De la sorte, les critiques qui, de temps à autres, surgissaient à l'endroit de la FASDE ont pris consistance. En effet, en s'écartant des sentiers de l'action concrète en faveur de l'enfant et en particulier de la défense de ses droits, elle s'est alignée sur ses nombreuses décriées consoeurs témouchentoises, elles, spécialisées dans l'activisme. De ce fait, son penchant pour l'effet médiatique a pris inutilement du relief, lui faisant commettre le faux pas qu'il ne fallait pas. Un faux pas mis en parallèle par ses détracteurs avec son incapacité à essaimer à travers la wilaya, alors qu'elle dispose d'un solide entregent au niveau de la représentation de l'UNICEF à Alger ainsi qu'au ministère de la famille et de la condition féminine, se contentant d'une unique représentation à Béni Saf.