Dame nature a exaucé le vœu des fellahs qui attendaient depuis 5 semaines la clémence du ciel pour arroser leurs champs. Vendredi dernier, les premières pluies providentielles, certes pas assez abondantes, mais suffisantes pour oublier le spectre de la sécheresse, ont commencé à tomber. Désormais, on n'effectuera pas une prière de l'istisqua, d'autant plus que les prévisions météorologiques annoncent 6 jours d'averses avec une pluviométrie de 1 à 2 mm, du 26 janvier au 4 février, et un temps nuageux pour les autres journées. Selon le chef de service de la direction de l'Agriculture, M Rabhi, « malgré le retard des précipitations, la saison agricole n'est pas compromise ; bien au contraire, Saïda est considérée comme zone tardive et certains fellahs ont terminé les semis depuis le 15 janvier. » Et d'ajouter : « L'année écoulée, la récolte de céréales, toutes variétés confondues, était de 99 6250 quintaux sur 110 626 ha, ce qui représente un rendement acceptable de 9 quintaux à l'hectare. » Il est à rappeler que de très fortes pluies se sont abattues sur la région le 14 décembre 2006, enregistrant une pluviométrie de 16 mm. Ces pluies ont été bénéfiques pour les agriculteurs, même si elles ont causé des dégâts au niveau des bidonvilles et des habitations vétustes, notamment à Saïda (Haï Mejdoub, Cité Daoudi ) et la Daïra de Aïn El Hadjar, nécessitant parfois l'intervention de la protection civile.