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Sécheresse : Les cultures menacées
Publié dans El Watan le 13 - 02 - 2008

Avec un mois de janvier aussi sec que juillet, il fallait recourir à l'irrigation par aspersion sur céréales, petits pois et autres pommes de terre, fèves, oignons, ou par seguias pour les agrumes et les oliviers.
Alors que pour l'ensemble des arbres fruitiers, une seule irrigation hivernale est suffisante pour lancer les processus physiologiques qui vont induire le départ en végétation. Pour les cultures maraîchères et les céréales, l'apport d'eau est absolument indispensable à la poursuite de la végétation et surtout à la montée en fruits ou en grains. Alors que durant l'automne et le début de l'hiver, les besoins en eau auront été largement couverts par une abondante pluviométrie, depuis le début du mois de janvier, le ciel est demeuré désespérément découvert. Les nappes phréatiques ayant sensiblement amélioré leurs réserves, il était attendu des fellahs qu'ils sortent leurs grosses batteries afin de pallier le déficit hydrique. Ce sont les immenses étendues de pomme de terre qui seront les premières à en profiter. Une issue logique lorsque l'on sait que des investissements colossaux sont consentis par les producteurs afin de réussir leur campagne. En effet, les frais engagés jusqu'à ce stade de la culture sont absolument faramineux. Rien que la facture en semence s'élève aisément à plus de 200 000 DA à l'hectare. Auparavant, les cultivateurs auront effectué des travaux de labours très onéreux et apporté de la matière organique qui peut dépasser les 10 millions de Cts.
Allure de désastre
La hantise d'un retour du mildiou aura définitivement convaincu les uns et les autres de la nécessité de traiter à titre préventif. Désormais, les produits les plus chers ne font plus reculer le plus démunis des fellahs, qui préfèrera sacrifier ses dernières ressources plutôt que d'assister impuissant à la réduction en lambeaux de ses plants de patates. Alors que les immenses champs de petits pois commençaient à entrer en production, l'absence de pluie devrait réduire à néant ceux plus tardifs. C'est pourquoi, ceux qui possèdent les moyens d'irrigation n'auront pas hésité à arroser afin d'assurer une récolte qui pourrait rapporter gros. Mais, c'est au niveau des céréales et des fourrages que la campagne commence à prendre de l'allure d'un désastre. On se rappelle que l'année dernière, la très forte pluviosité printanière aura largement contribué à assurer des rendements rarement égalés sous nos latitudes. En effet, sur blé tendre, des rendements de 40 quintaux ont été obtenus, y compris sur des terres légères. Ce sont ces rendements mirifiques qui auront persuadé de nombreux fellahs à s'investir dans ces grandes cultures. Mais le côté aléatoire des pluie vient de rappeler tout le monde à l'ordre. La sécheresse qui s'installe inexorablement est en train d'emporter les espoirs de la paysannerie locale. Sur les espaces les plus exposés, en raison de la forte perméabilité des sols, le dépérissement des orges, blés ou avoine est patent. Dans la plaine des Bordjias, des troupeaux de ruminants commencent à prendre possession des champs de blé. Sur les zones plus humides, un très faible espoir subsiste dans l'attente d'un hypothétique changement de climat. Si les pluies n'arrivent pas durant la 3ème semaine de février, ce sont des superficies colossales qui changeront de statut, passant de l'opulence promise à la déshérence assurée. Au niveau des marchés à fourrages de la région, c'est déjà la ruée sur la moindre botte de foin ; les prix ayant subitement fait un bond en avant que personne n'attendait il y a à peine 5 semaines.


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