C'est à un moment où les fans se sont mis à croire en une remontée au classement, à la faveur du « mercato », que leur équipe fétiche, la JSMT, amorce dangereusement la pente, enregistrant coup sur coup deux contre-performances avec à la clef une cinglante défaite at-home, face à El Harrach. Une défaite qui a sonné comme un glas pour provoquer dans son sillage des remous sur fond de surenchères, calculs, retraits de joueurs et surtout un mécontentement grandissant de la population qui préfigure du pire pour une équipe qui continue de susciter des commentaires mais aussi de la joie et de la peine à de milliers de jeunes. A la guerre comme à la guerre, c'est le nerf, l'argent qui continue de miner la vie du club. Quelque neuf millions de dinars dégagés jusqu'alors restent insuffisants, diront ceux qui gèrent le club. C'est plutôt le flou dans la gestion, répliqueront d'autres, qui est la cause de la débâcle. Oui mais que pèsent-t-ils ces 9 millions de dinars comparativement aux milliards que reçoit une équipe du même acabit, plaident d'autres encore. Nous avons tenté la réponse du DJS, M Remaoune, à cet imbroglio mais ce responsable semblait inflexible s'il n'est dépassé par les évènements. Bien présent au stade lors de JSMT/USMH, le DJS n'a pu que constater les dégâts : Une équipe vouée aux gémonies et laissée à son triste sort comme un bateau chavirant seul en haute mer, une désorganisation qui frise le ridicule à l'intérieur du stade et au bout du compte ? ce sentiment d'injustice qui gagne les sportifs, autres que ceux rompus aux intrigues et aux coulisses. M Remaoune nous a semblé ramer à contre courant du vent qui balaie la maison JSMT. Pourquoi son silence, même si le discours de circonstance est toujours servi sous le sceau d'un légalisme qui sied mal à céans ? Il y a, diront les puristes, péril en la demeure. L'équipe qui renferme de bonnes potentialités peut faire mieux, pourquoi ne pas l'assister en faisant fi du clanisme à l'aune d'un développement intéressant pour toute la région ? Même les élus semblent se désengager en disant œuvrer pour la mise à niveau de la chose infrastructurelle au détriment du factuel. Il ne subsiste au chef-lieu qu'un seul terrain de foot. L'ex- fétiche stade d' « Ezzerga » est en chantier depuis deux ans et tout autour de cette enceinte, il y a eu affaissement de terrain. Au niveau du stade Kaid Ahmed, la pelouse reste dégradée et ce qui faisait office de stade de réplique a disparu.