Les enseignants du lycée de Darguina ont recouru, mercredi dernier, à une grève de deux jours. A l'origine de cette action de protestation, un avertissement écrit décidé par la tutelle à l'encontre de l'un de leurs collègues et qu'ils exigent d'annuler. « Il est inconcevable d'accepter que l'un de nous soit sanctionné sans qu'il soit avisé auparavant. La précipitation avec laquelle s'est décidée cette sanction reflète les visées réelles de ceux qui l'ont prise », conteste l'un des grévistes. A la même occasion, une plateforme de revendications a été transmise à la direction de l'éducation (DE) le jour même de la grève par le biais d'une délégation d'enseignants et souligne aussi de nombreux « dysfonctionnements » au sein du lycée dont, selon ces enseignants, le manque de salles de classe face à la surcharge d'élèves et le manque de moyens pédagogiques. Les pourparlers engagés entre les représentants des enseignants et le représentant de la DE ont abouti, selon un des enseignants, à la promesse de la tutelle de venir à bout de ces problèmes. De ce fait, les enseignants ont décidé de reprendre le travail dès samedi dernier avec un ultimatum de trois jours au terme duquel on menace de reprendre la protestation si la promesse n'est pas tenue. Cela dit, nous n'avons pas pu contacter le censeur actuel du lycée (intérimaire du directeur qui est en long congé de maladie), absent lors de notre déplacement à l'établissement. Ayant ouvert ses portes en 1999, ce lycée, qui était à l'origine une école primaire, est d'une capacité d'accueil de 1000 élèves. Il en compte actuellement, selon des enseignants, plus de 1380.