Après l'expiration, mardi dernier, de l'ultimatum accordé à la tutelle pour la satisfaction de leurs revendications, les enseignants du lycée de Darguina ont repris leur mouvement de grève le jour même. Devant la détermination de ces enseignants à mener leur action jusqu'à satisfaction de leurs doléances, le directeur de l'éducation s'est déplacé sur les lieux et, pour en finir avec la surcharge des classes, a promis, selon un enseignant, la réalisation de six classes et quatre logements pour les fonctionnaires ainsi que la dotation du lycée en moyens nécessaires pour son bon fonctionnement. Quant au différend qui oppose les enseignants au censeur à propos de la sanction de l'un de leurs collègues, qui est d'ailleurs à l'origine de ces journées de protestation, le directeur de l'éducation a signifié que l'annulation ou non de cet avertissement « dépend du concerné qui est le censeur ». Devant les engagements du premier responsable de la DE à prendre en charge leurs doléances, les enseignants ont décidé de reprendre le travail le lendemain. Par ailleurs, pour protester contre la non-prise en charge de leurs doléances adressées à la tutelle le mois écoulé, les enseignants du lycée de Taskeriout ont eux aussi recouru depuis dimanche dernier à une grève illimitée. La direction de l'éducation a dépêché, le lendemain, une commission qui a promis de prendre en charge les différentes carences que relèvent les enseignants. Ces derniers, selon l'un d'eux, ont conclu, au terme d'une réunion, à la décision de geler la grève et reprendre le travail mercredi dernier avec un ultimatum de 10 jours, au risque de reprendre la protestation si les promesses ne sont pas tenues.