Sansal a « la nausée de chien » Boualem Sansal, écrivain, auteur, entres autres, du Serment des Barbares, anime chaque semaine une chronique sur la radio franco-marocaine Medi1 où il dit, en toute liberté, tout le mal qu'il pense de l'Algérie. Le 30 janvier dernier, il a abordé la situation des médias au Maghreb. Il a surtout parlé de la presse algérienne. Une presse qui, selon lui, donne souvent « la nausée à un chien » à sa lecture. « Elle n'est que vulgarité, ragots, faux scoop, diffamation, insultes, agressions verbales, règlements de comptes, sensationnel, informations mensongères, manipulations grossières », a-t-il lâché. Sans citer de sources ou d'études, il a décrété que la presse est « en perte de vitesse, de moins en moins lue et décriée ». Pire, « les quelques rares vrais journalistes se sont tournés vers le billet, la chronique, travaillent comme pigistes pour la presse étrangère ou ont changé de profession », a-t-il affirmé. Le citoyen algérien veut, d'après lui, une presse « va-t-en guerre, de chiffonniers » pour crier « sa révolte, sa déception et sa misère ». Critiquant l'attitude des autorités par rapport à la liberté de la presse, il a estimé que le président Abdelaziz Bouteflika devrait avoir « le prix Nobel de la censure ». « Il est le champion du monde toutes catégories en matière de musellement de la presse », a-t-il dit. Noureddine Moussa invité du SG de l'OMT Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, se rendra à Budapest (Hongrie) pour assister à une conférence internationale sur la gestion des destinations, prévue du 7 au 9 février. L'invitation lui a été adressée par Francesco Frangialli, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). L'obtention d'un avantage concurrentiel passe par la création de valeurs pour le client. La mondialisation met en concurrence des destinations dont la compétitivité est de plus en plus liée à la qualité de la prestation des services touristiques. Le tourisme devrait bénéficier d'une attention accrue, parce qu'il est l'activité la plus omniprésente et la plus importante du commerce mondial et qu'il est une branche de services complexe qui en recoupe plusieurs autres, égalant ou dépassant dans les exportations mondiales l'agriculture, l'industrie pétrolière et l'industrie automobile. Noureddine Moussa profitera de cette opportunité pour rencontrer les responsables hongrois. Le thermalisme et le tourisme de santé occupent une place de choix dans ce pays. L'ambassadeur du Soudan à Alger présente son livre L'ambassadeur de la République du Soudan à Alger, Son Excellence Hassan Hadj Seddik Haider, a présenté, dimanche à Alger, son nouveau livre intitulé Le rôle de l'Onu dans le nouvel ordre mondial, dans le cadre des rencontres organisées par la Bibliothèque nationale. Après avoir rappelé les circonstances entourant la création de l'organisation des nations unies, l'auteur a évoqué le contexte historique ayant présidé à l'émergence du nouvel ordre mondial, au lendemain de la guerre froide. Il a estimé, à cet égard, que la guerre du Golfe, menée en 1991 par les Etats-Unis contre l'Irak, avait préparé le terrain pour imposer l'hégémonie américaine et au lancement du projet du nouvel ordre mondial. Devant un parterre d'ambassadeurs accrédités à Alger et de figures du monde de la culture, le diplomate soudanais a évoqué le rôle joué par les centres de recherche et les ONG occidentales pour jeter les assises de ce nouvel ordre, notamment à travers la promotion des idées sur les droits de l'homme et la bonne gouvernance. Canal Algérie « censure » Ghania Hammadou Invitée par le Centre culturel français (CCF) d'Alger, pour une rencontre « Un auteur, un livre », programmée pour aujourd'hui à 17h sur son ouvrage Bab Errih (La porte du vent), Ghania Hammadou, journaliste et romancière, devait être interviewée en direct par Canal Algérie lors de l'émission « Bonjour d'Algérie ». A la dernière minute, et sans aucune explication, les responsables de l'émission ont décidé d'annuler le passage de la romancière. S'agit-il d'une censure ? Possible. Pour rappel, Ghania Hammadou, qui vit et travaille en France, est cofondatrice du quotidien Le Matin (aujourd'hui disparu) et auteure de trois romans.