A raison de 20 à 25 casses par jour et piquages illicites à travers la wilaya de Guelma, la direction de l'hydraulique et l'ADE ( l'Algérienne des eaux ex-Epdemia ) sont renvoyées au pied du mur pour régler dans les meilleurs délais, des problèmes d'alimentation en eau potable qui durent depuis plusieurs décennies. En effet, lors de la dernière session de l'exécutif ayant eu lieu samedi dernier, les problèmes de piquages illicites et des casses ont été longuement soulevés, et chacune des deux parties en a endossé toute la responsabilité. L'ADE, représentée par son directeur qui, visiblement dépassé par les événements, a avancé que la vétusté de l'ancien réseau d'AEP et les malfaçons des nouvelles conduites font qu'elles éclatent ou cassent, même quelques jours après les colmatages et les réparations. Aucun des arguments avancés ne sera retenu dans ce sens. Quant aux piquages illicites, le chef de l'exécutif demandera à ce que les quatre policiers des eaux, en poste au niveau de la direction de l'hydraulique, reprennent immédiatement du service afin de quadriller la commune de Guelma et ainsi, appliquer la loi dans le cadre de la mission pour laquelle ils ont été assignés et assermentés. Le directeur de l'hydraulique ne l'entendait pas de cette oreille, vu que les agents en question se sont désistés de leur mission pour des histoires de comparution devant la justice, liées à l'accomplissement de leur travail. En clair, les policiers des eaux, en verbalisant et dressant des constats de piquages illicites, sont confrontés à des citoyens qui contestent ou nient les faits pour lesquels ils sont saisis. Ces derniers ont généralement recours à la justice. Cet aboutissement, selon le directeur de l'hydraulique, s'apparente à un contentieux personnel : policiers des eaux-citoyens. Cet état de choses ne fera qu'amplifier la mésentente. Quoi qu'il en soit, le problème reste posé.