Enarque, major de sa promo, M. Abdelhalim Lalama est le directeur général du centre hôspitalo-universitaire Tidjani Damerdji de Tlemcen, depuis juin 2001. Dès son installation, il s'est attelé à moderniser cette immense structure de 860 lits. Il en parle avec affection. « Ma priorité, c'est une meilleure prise en charge du malade », dit-il sans pédantisme, ni fioritures… Le CHU reçoit des patients de la wilaya de Tlemcen, mais aussi d'autres régions du pays, ce n'est pas une mince affaire… En effet, mais notre souci demeure toujours la meilleure prise en charge du malade. C'est d'ailleurs pour cela que nos préoccupations sont la réhabilitation et le développement de nos infrastructures. Et à ce sujet, nous avons de grands projets de services en réalisation, comme le complexe Mère et enfant, l'ensemble chirurgical (7spécialités), le centre anticancéreux, le centre de transfusion sanguine et l'hôpital psychiatrique, entre autres, qui seront inaugurés prochainement, ainsi que des équipements biomédicaux. Ce n'est pas rien, il faut le dire… Bien entendu, surtout lorsque l'on sait qu'avec ces acquisitions, nous aurons 540 lits supplémentaires et du matériel ultra sophistiqué. Un plus qui restructurera et réhabilitera davantage la structure existante. Et cela ne pourra que se répercuter positivement sur le malade et tous ceux qui contribuent, y compris les différentes équipes médicales, pour la bonne marche d'une importante institution comme le CHU. Pour information, actuellement, nous avons un taux d'occupation de 82%, avec des difficultés et des surcharges, notamment dans les services de la maternité et de la neurologie. C'est vous dire l'utilité des projets en réalisation… Tous ces efforts colossaux rentrent-t-ils dans le cadre de la réforme hospitalière ? Tout à fait, nous nous intégrons dans un cadre de développement, dans celui de la réforme hospitalière, comme vous le dites si bien. Notre politique aussi, et cela est logique, est la réduction des transferts à l'étranger. On ne se déplacera plus dans les hôpitaux européens pour des greffes rénales, de la cornée ou d'autres…Avec les nouvelles infrastructures et les nouveaux équipements, nous serons en mesure d'assurer une prise en charge totale au patient et dans de meilleures conditions.