Durant trois jours, les visiteurs se sont bousculés au niveau de la salle Tassili de l'hôtel Hilton d'Alger pour découvrir les dernières nouveautés en matière de luxe et profiter de certaines réductions sur des produits cosmétiques. Après la première édition à Oran, en 2006, les organisateurs ont voulu faire de ce rendez-vous un événement itinérant. « Ce Salon est placé sous le signe du modernisme et de la tradition. Le luxe n'est pas forcement algérien », indiquera Noureddine Daoudi. Ainsi, l'escale à Alger a rassemblé une trentaine d'exposants algériens et étrangers faisant dans la bijouterie, la joaillerie, l'horlogerie, la haute couture, la décoration intérieure, les arts modernes et traditionnels. La participation algérienne a été représentée notamment par Bouzar et Azzougui Salem en matière de bijouterie et joaillerie, les arts plastiques avec les artistes Farid Benyaâ et Abderrahmane Kahlane, la tapisserie avec Dar El Yakout de Ghardaïa, la lunetterie avec la maison Général optique. La haute couture a été représentée par Samira et Mabrouka Saouali. Cette dernière a profité de cette occasion pour montrer au public sa dernière collection magnifiquement dessinée, laissant entrevoir une touche orientaliste où les modèles anciens sont ressuscités avec talent et ingéniosité. Des marques étrangères ont été exhibées grâce à leurs représentants en Algérie, telles que Carré blanc et Geneviève Lethu, spécialisés dans le linge de maison et l'art de la décoration de la table. Les amateurs de belles montres ont pu admirer des pièces luxueuses signées par le Suisse Lotus Balman ou encore Place Vendôme avec Chaumet, Fred, Gucci, Ebel, TechnoMarine et Gucci. Les pierres précieuses et les diamants n'ont pas été en reste. Le globe trotter indien, Sunkara Venkat Rao, a dévoilé toute une panoplie de colliers et de perles aux couleurs étincelantes, provenant, entre autres, du Brésil. Ainsi, le luxe dans toute ses dimensions a caractérisé cette deuxième édition qui, au-delà des aspects commerciaux de l'industrie du luxe, a tenu à donner un cachet artistique où les métiers de l'art et de l'artisanat traditionnels algériens sont, sans conteste, l'essence même de l'élégance, du luxe et du savoir vivre.