Au moins 48 000 fonctionnaires appartenant au secteur des finances ont encore besoin d'être formés dans toutes les spécialités, en vue de répondre aux nouvelles exigences des réformes législatives et structurelles en cours dans l'économie algérienne, a indiqué hier le ministre des Finances, Mourad Medelci, cité par l'APS. Sur un total de 60 000 fonctionnaires concernés par cette formation, quelque 12 000 d'entre eux ont pu être formés durant la seule année 2006, soit 20% des effectifs, a précisé M. Medelci lors d'une rencontre sur l'évaluation de la formation dans son secteur. Et ce chiffre des personnels formés est appelé à augmenter en 2007, a souligné le ministre. Le ministère a mis en place pour la première fois, en 2006, un programme national de formation au profit des fonctionnaires de l'administration douanière et fiscale notamment. Ce programme a pour objectif « d'accompagner les compétences managériales des cadres dirigeants, de renforcer les compétences par métier, de favoriser la qualité de service, de déconcentrer la gestion des ressources humaines et de maîtriser les applications informatiques ». Pour l'année 2007, le ministère a élaboré un plan de formation axé sur le renforcement de la fonction de contrôle et d'amélioration de l'accueil. « La formation est considérée actuellement comme un axe stratégique et permanent pour le secteur des finances et doit être en phase avec l'évolution des services, induite par les réformes législatives et structurelles engagées par l'Algérie », a résumé M. Medelci. Selon le ministre, la mise à niveau de la ressource humaine « a déjà porté ses fruits et a permis au secteur d'avancer dans le processus des larges réformes entamées ». Parmi les performances enregistrées, notamment en 2006, figure « la modernisation du système budgétaire qui a connu un début efficace », a affirmé le ministre qui a fait savoir qu'un autre projet similaire (pour la modernisation du système budgétaire) a été soumis au gouvernement pour adoption en vue d'être appliqué en 2009.