La dégradation de l'environnement prend des proportions alarmantes. Tel est le constat qui est ressorti des activités de célébration de la Journée mondiale de l'alimentation, hier au niveau de la bibliothèque d'El Hamma sous le thème de « La biodiversité au service de la sécurité alimentaire ». Selon un numéro spécial de la Caisse nationale de mutualité agricole, « la nature et l'étendue des problèmes environnementaux rencontrés montrent clairement que la dégradation écologique du pays, notamment en ce qui concerne le capital naturel (dont une partie n'est pas renouvelable), a atteint un niveau de gravité qui risque de compromettre une bonne partie des acquis économiques et sociaux des trois dernières décennies ». Les générations futures ressentiront davantage les répercussions des fléaux liés aux agressions sur l'environnement, ajoute la même source. Le document en question estime qu'il existe une corrélation entre la transition environnementale et la transition économique. Dans le cadre de l'amélioration de l'environnement, l'Algérie a élaboré une stratégie nationale pour l'environnement à laquelle est venu s'ajouter le plan national d'actions pour l'environnement et le développement. Les initiateurs de ces dispositifs espèrent ainsi limiter les retombées de la dégradation de l'environnement qui suscite des inquiétudes de par son ampleur. La mise en place d'un arsenal juridique fait partie des mesures phares de cette stratégie. Il en est ainsi de la loi relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable et celle relative à l'aménagement du territoire et surtout celle relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets. Parallèlement, des brigades vertes de la Gendarmerie nationale ont été mises en place pour mettre hors d'état de nuire les contrevenants qui commettraient des infractions liées à l'environnement.