Infortuné candidat au concours de recrutement d'agents techniques en informatique organisé le 29 novembre 2006 par le foyer des personnes âgées ou handicapées, puis annulé sans explication par la Fonction publique, M. K. crie à l'arbitraire concernant la décision de l'annulation des résultats de ce concours. Selon les explications fournies à ce sujet, un concours ne peut faire l'objet d'une décision d'annulation que dans deux cas précis : lorsqu'on reçoit au service des examens et concours un seul dossier pour participation à une épreuve donnée et lorsque le jury confronté à un grand nombre de candidats ex æquo n'arrivent pas à dégager la liste des candidats admis. Or, selon notre interlocuteur, tout s'est le plus normalement du monde déroulé à ce concours qui a vu la participation de deux candidats sur les six prévus, les quatre autres ayant été portés absents à cette épreuve. Le deuxième candidat, un élément féminin, a été écarté d'office après la promulgation des résultats après que la Fonction publique eut constaté qu'elle détenait un diplôme supérieur au niveau exigé pour ce concours. Mais notre malheureux candidat voit dans l'invalidation des résultats de ce concours un acte arbitraire qui « consiste pour les services gestionnaires à choisir le candidat non pas en fonction du mérite mais en raison de choix discriminatoires ». Le premier de ces services gestionnaires à être mis en cause avec cette mesure préjudiciable à notre candidat est le foyer des personnes âgées ou handicapées « qui, n'ayant pas réussi à faire passer la candidate de son choix », a décidé d'invalider les résultats de cette épreuve. Le candidat lésé a saisi le DG de la Fonction publique d'Alger par une lettre dont notre bureau détient une copie.