Le concours professionnel pour des postes d'agents de saisie à la direction de l'Education de Bouira, qui a eu lieu les 4 et 5 janvier de l'année en cours, semble avoir créé un véritable dilemme. Le résultat final qui l'a sanctionné est-il validé ou annulé ? C'est, en tout cas, la question que se posent les vingt candidats qui ont été retenus sur les 71 postulants, à travers la pétition adressée au premier responsable du secteur éducatif et dont une copie nous a été remise. En effet, selon le document, l'inspection de la Fonction publique ainsi que le service des examens de la direction de l'éducation leur ont fait savoir que le concours a été annulé « car, lit-on, dans la pétition, les feuilles des compositions qui ont été remises aux candidats lors des épreuves, n'étaient pas officielles et la majorité des candidats reçus provenait de la daïra de Haïzer ». Une réponse qui ne semble pas convaincre les 20 candidats reçus. Ceux-ci affirment que « les double feuilles étaient de format A4 comme le stipule la réglementation et portant le cachet du centre où a eu lieu l'examen (centre de la formation professionnelle de Haïzer) ». S'agissant de la seconde raison qui aurait motivé l'annulation du concours, les rédacteurs de la pétition estiment que « si un grand nombre de candidats qui ont subi avec succès les épreuves sont de Haïzer, c'est grâce à leur travail car la compétence ne s'évalue pas selon la localité ». Pour sa part, le secrétaire général de la direction de l'éducation soutient que « le concours n'a pas été annulé et que des pourparlers sont toujours en cours avec l'inspection de la Fonction publique en vue d'aboutir à un résultat définitif et officiel ». Où est la part de vérité dans cette histoire ? Les candidats protestataires se considèrent « comme victimes d'une situation aux contours obscurs et sans fondement ».