La campagne de vaccination antiaphteuse et anticlavelée a pris fin mercredi au terme d'une campagne de vaccination entamée dès le 11 mars 2004, annonce-t-on au niveau de l'inspection vétérinaire de Constantine. Le responsable de cette structure, sous tutelle de la direction des services agricoles (DSA), a estimé que, « par rapport aux prévisions, cette action préventive et de salubrité du cheptel bovin et ovin peut être considérée comme un succès. » Le responsable de cette structure a indiqué, par ailleurs, que « cette action de longue haleine a été rendue possible grâce à la collaboration pleine et entière des vétérinaires privés qui ont assuré cette mission sur la base d'un cahier des charges et d'un mandat sanitaire délivré par les services compétents. Dans ce cadre, les vaccins sont totalement à la charge de l'Etat alors que les vétérinaires engagés dans cette opération sont rémunérés sur le Fonds de promotion zoosanitaire et phytosanitaire, une procédure en vigueur depuis une décennie déjà. » Sur un plan chiffré, on annonce que 20 234 bovins ont bénéficié de ce traitement préventif contre 13 563 en 2003. Une couverture sanitaire nettement plus importante par rapport à l'exercice précédent et qui s'explique, d'après le service compétent, par le souci grandissant d'éradiquer cette maladie dont les capacités de nuisance ne sont plus à démontrer. Le même effort a été fourni concernant la campagne de vaccination anticlavelée qui aurait touché, selon les chiffres communiqués, 101 484 ovins contre 70 771 bêtes traitées en 2003. Sur un autre registre, mais toujours dans le même contexte de l'action préventive menée par l'inspection vétérinaire, on a souligné l'opération entreprise dans le cadre du suivi sanitaire avicole qui aurait permis la vaccination et un contrôle sérologique et bactériologique de l'ensemble de volailles, répertorié au niveau des élevages dûment agréés. L'accent a été particulièrement mis sur les poussins de ponte et ce pour prévenir la maladie de NewCastle « un fléau épidémique dont les conséquences peuvent s'avérer désastreuses pour l'exploitation affectée », affirme-t-on au niveau de l'inspection vétérinaire, dont la mission est également de s'assurer de la fiabilité des vaccins en amont, c'est-à-dire dès leur réception à l'aéroport Mohamed Boudiaf où les techniciens de cette structure ont également pour mission de contrôler les arrivages de poussins, des vaccins bovins, ovins, canins, des antibiotiques et autres produits antiparasitaires.