L'institut de l'information et des sciences de la communication dépendant de l'université d'Oran a organisé, hier matin, le premier concours de magistère depuis sa création en 2000. Ils sont 125 candidats venus des quatre coins du pays à concourir pour 10 postes de magistère. Un deuxième concours offrant également 10 postes est prévu pour le 24 novembre. Il faut savoir que les responsables de cet institut avaient déjà présenté deux projets de concours de magistère qui lui ont été refusés par la tutelle, faute de conditions requises par la réglementation régissant ce genre d'examens. Celle-ci exige que le promoteur du projet du magistère soit un maître-conférencier ou un professeur, diplômé dans la spécialité soumise au concours du magistère et domicilié à l'université d'Oran. Quant aux candidats, il leur est simplement demandé d'être titulaires d'une licence de 4 ans obtenue dans ladite spécialité. Pour l'encadrement, des professeurs de rang magistral d'Alger, de Constantine et même de l'étranger feront des déplacements périodiques à Oran pour donner des cours aux étudiants. Totalement pris en charge par l'université d'Oran, ces déplacements s'effectueront dans le cadre des conventions qui lient Oran aux universités nationales et à certaines étrangères. Pour ce qui est de la formation pratique réservée aux étudiants, elle portera essentiellement sur les stages effectués dans les différents organes médiatiques implantés à Oran. Notons, par ailleurs, que l'université d'Oran a lancé, cette année, la première école doctorale en lettres françaises, tandis que deux autres projets similaires dans les sciences économiques et le droit sont en cours de préparation.