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Blessés en service commandé
Les oubliés de la charte
Publié dans El Watan le 27 - 02 - 2007

Ils ont été blessés en service commandé lors d'accrochages et autres embuscades. Eux ce sont les anciens hommes de troupes (HDT) ou les appelés. Beaucoup d'entre eux présentent un taux d'incapacité (IPP) de 90%.
« Nous nous sommes sacrifiés corps et âme pour que l'Algérie reste debout face aux menaces des hordes terroristes, un danger que nous avons combattu avec un courage et une dignité inouïs par un combat mené avec abnégation, conviction et un grand acharnement pour soustraire notre pays des griffes de cette vermine. Aujourd'hui, nous sommes oubliés. » A Tizi Ouzou, ils sont une trentaine à être incorporés sous les drapeaux entre 1992 et 2000. Etant blessés, ils sont restés en poste aménagé durant toute la période de convalescence jusqu'à leur sortie de caserne. Une fois radiés des effectifs militaires, ils ont bénéficié d'une pension d'invalidité selon le degré. Certains présentent un taux de 80%, voire 90% d'infirmité. Ce changement dans leur statut n'est pas fait pour arranger les choses.
A la recherche d'une oreille attentive
Ils se sentent lésés dans leurs droits. Selon nos interlocuteurs, des sous-officiers ont vu leur traitement plafonné à 7000 DA par trimestre. « Nous vivons avec une minable pension mensuelle de 2000 DA. Une paie qui ne suffit même pas à subvenir à nos besoins les plus élémentaires », déplorent-ils dépités. « Désarmés » dans une société ingrate qui ne pardonne pas aux « faibles » d'un jour, ils sont livrés à leur triste sort. C'est la galère pour se soustraire un tant soit peu à cette malédiction, ces blessés entameront des démarches auprès des autorités dans l'espoir de trouver une oreille attentive. A la première Région militaire, les responsables du commandement, tout en les ayant assurés de leur soutien indéfectible, leur ont suggéré de monter des miniprojets dans le cadre du dispositif d'aide à l'emploi des jeunes (Ansej). Ce qui a agréé les concernés qui ont commencé illico presto les démarches administratives. Peine perdue. Une année toujours « walou », comme dirait l'inénarrable humoriste Mohamed Fellag. Les activités qui conviennent à leur statut de handicapés pour certains d'entre eux sont tout bonnement gelées par l'Ansej puisque les banques refusent de les financer. On leur conseille alors d'aller voir du côté du ministère de la Solidarité et de l'Emploi ou à la direction des affaires sociales (DAS). Complètement désorientés, ils sont renvoyés d'une administration à une autre. Leur statut de victimes de terrorisme ne leur est d'aucun secours. A part la pension qu'ils touchent, point d'autres avantages. Dans un courrier adressé aux autorités, ils réclament un minimum de dignité et de reconnaissance pour ceux qui, hier, étaient sur tous les fronts pour que l'Algérie reste debout. Aujourd'hui, ils sollicitent les pouvoirs publics pour leur venir en aide. Un véritable cri de détresse, car ils se sentent abandonnés par l'Etat. Pour eux, les textes d'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale n'ont pas pris en charge leur cas.


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