Seize millions de dinars de cette manne financière seront utilisés dans le revêtement des routes. L'asphaltage de la 2e tranche de la route reliant le village de Sebaou à celui de Labridj coûtera aux caisses de l'Etat 6 millions de dinars. Le revêtement de la déviation, reliant le lieu où est implantée la brigade de gendarmerie à la RN 25 d'une distance de 500 m, coûtera 5 millions de dinars. La même enveloppe sera consacrée au revêtement du tronçon routier reliant le CW2 au village Bénarous. Treize millions de dinars de l'enveloppe octroyée à la commune de Baghlia seront utilisés dans le secteur de l'hydraulique, notamment pour l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement. Les travaux de réalisation de la première tranche du réseau d'approvisionnement en eau potable (AEP) du village Goufaf absorberont 5 millions de dinars. Quant aux travaux ayant trait à l'assainissement des villages Ben Hamza, Ouled Hmida, Cherraba, Mechta Allal et Sidi Salem, ils absorberont une enveloppe égale à 800 millions de centimes, et 500 millions de centimes seront consacrés à l'éclairage public et à la réalisation de caniveaux. L'aménagement des écoles Ali Haddadi du chef-lieu de commune et Mohamed Kara de Ouled-Hmida coûtera quelque 2 millions de dinars. Une enveloppe de l'ordre de 250 millions de centimes est réservée à l'aménagement urbain, chef-lieu de commune. Enfin, au grand bonheur des sportifs de la région, une enveloppe de l'ordre de 150 millions de centimes est réservée à l'aménagement du stade communal. LE PATRIMOINE DES ISSERS DELAISSE Construite en 1930 et classée patrimoine communal, cette ancienne salle de cinéma de plus d'une cinquantaine de places, a été sérieusement endommagée par le séisme du 21 mai 2003. Ce qui a aggravé son délaissement. Les membres de la section locale de l'UNJA, que nous avons rencontrés sur place et qui occupent cet espace pour en faire une bibliothèque « avec l'aval des autorités », nous ont déclaré qu'ils rencontrent quand même d'« énormes difficultés ». Ils y ont, en effet, ouvert un espace de plus de 3000 livres qu'ils mettent au service des lycéens et des enfants de cette commune qui enregistre un grand déficit en la matière. Cependant, il a été décidé, lors de la visite de l'ancien directeur de la culture de la wilaya, M. Bekki, en avril 2005, de lancer les premiers travaux de réhabilitation de cette salle chère aux habitants des Issers. Mais peu de temps après, « les travaux se sont arrêtés sans qu'aucun motif convaincant soit avancé ». Face à cette situation, les lycéens que nous avons rencontrés sur les lieux se disent indignés. Ils le sont d'autant plus que cet espace peut jouer un rôle moteur dans le développement et l'épanouissement de la population. Mourad Faïd, président de la section locale de l'UNJA, affirme que « plus de 350 adhérents affluent tout au long de la semaine vers cet espace qui manque de tout ». « Le manque de chaises et de tables ainsi que d'une salle de lecture nous cause moult désagréments », ajoute-t-il. Voulant « récupérer cette salle pour la rendre à sa vocation première et la mettre ainsi au service de toute la population en dehors de toute considération politique », les responsables de l'APC ont intenté un procès aux membres du bureau local de l'UNJA, nous a-t-on dit. Le vice-président de l'APC rappelle que « cet espace culturel est devenu un lieu de rencontres politiques pour les membres de l'UNJA ». Selon lui, trois entreprises entameront les premiers travaux de réhabilitation incessamment afin de remettre cette salle en état pour abriter des activités culturelles, voire des projections de cinéma. Hocine Amrouni, Ramdane Koubabi