Onze terroristes du GSPC, impliqués dans un attentat contre les forces de sécurité perpétré le 17 octobre 2003 près de l'hippodrome de Zemmouri, sur la RN24, ont été jugés lundi par contumace par le tribunal criminel siégeant à la cour de Boumerdès. Tous ont écopé de la peine capitale, vu la lourdeur des charges retenues contre eux. Ils sont poursuivis pour quatre chefs d'accusation : « constitution d'un groupe terroriste armé », « destruction de véhicules à l'aide d'explosifs », « homicide volontaire avec préméditation » et « tentative d'assassinat volontaire avec préméditation ». Le 17 octobre 2003, ce groupe relevant de la seriet de Zemmouri du GSPC, qui est basée à la forêt de Chouicha, a tendu une embuscade à une patrouille de la 11e unité républicaine de la Sûreté nationale détachée à Zemmouri. En utilisant des bombes artisanales et des armes de guerre, les terroristes ont assassiné quatre éléments des forces de sécurité et en ont blessé douze autres tout en occasionnant des dégâts matériels importants (deux véhicules de la patrouille et une ambulance). L'embuscade a été rendue possible grâce à la complicité de deux autres activistes islamistes qui auraient pris le maquis par la suite, puisqu'une arme que portait l'un des policiers assassinés sera retrouvée au début de l'année 2004 sur un terroriste abattu par les forces de sécurité dans la région de Zemmouri (Boumerdès). Ces terroristes nés entre 1960 et 1985 sont tous originaires de la région (Zemmouri, Thénia, Bordj Menaiel et Si Mustapha). Hier, cinq autres affaires liées au terrorisme étaient programmées à la cour de Boumerdès impliquant une dizaine de terroristes poursuivis pour « constitution du groupe armé, appartenance à un groupe armé, homicide volontaire, vol à main armée et rapt suivi de demande de rançon ».