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La filière de la récupération en détresse
Déchets ferreux et non ferreux
Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2007

Installé à la sortie ouest de Sidi Aïch, Nassim, 20 ans, pratique ce métier depuis quatre ans avec pour unique investissement de départ la location d'un petit lopin de terre sur le bord de la RN26. Des particuliers, en général des enfants, viennent lui proposer leurs breloques qu'il paie rubis sur l'ongle.
Béjaïa : De notre bureau
8 à 10 DA pour le kilo de plastique, 4 DA pour le kilo de fer, 40 DA pour l'aluminium et 90 DA pour le cuivre. Chaque fin de mois, il loue un camion pour aller vendre sa collecte à l'un des grossistes installés aux ports de Tenès, Annaba, Skikda ou ailleurs. Après avoir payé ses frais de location et de manutention, il lui reste en général près de 10 000 DA de bénéfice. Venu de la wilaya de Mila, Hassan s'est installé presque en face de Nassim. Il a loué sa parcelle de terrain sur la RN26 à 3000 DA le mois et paie le kilo de plastique à 20 DA. Bouts de ferraille en tout genre, bidons usés et lambeaux de plastique font ressembler sa « casse » à une décharge publique. Hassan ne loue pas de camion pour vendre sa marchandise, il attend que « ceux qui possèdent des usines », comme il dit, passent récupérer ce dont ils ont besoin. Des particuliers viennent également quelquefois à la recherche de la pièce qui manque pour faire fonctionner une quelconque machine. Sise à Remila, l'entreprise Benhaddad possède la double particularité d'être la plus ancienne dans le domaine et l'une des rares à posséder un registre du commerce. Lancée par le père en 1968, elle récupère tout matériau métallique et emploie aujourd'hui 8 personnes. Cependant, depuis une année, on se plaint de ne plus pouvoir écouler les produits. Ici, on rachète auprès des entreprises et jamais auprès des particuliers. C'est du moins ce qu'affirme le gérant qui ajoute que ceux qui activent dans le domaine de la récupération ne sont pas toujours aussi scrupuleux. Pour lui, c'est une question de principe qui élimine automatiquement les provenances douteuses dues aux vols et aux prédations. L'entreprise possède deux camions, de 20 t et 10 t, qui font une moyenne de 8 à 10 voyages par mois pour livrer la collecte au port de Annaba. Là, des étrangers, essentiellement des Tunisiens et des Jordaniens, rachètent les déchets ferreux à près de 10 DA le kilo pour les exporter. De toutes les entreprises qui ont pignon sur rue dans la wilaya de Béjaïa, seules deux travaillent de manière légale. « Il y a trop d'anarchie dans le secteur », dit M. Benhaddad. Il y a dix ans, son entreprise achetait à 50 centimes le kilo de ferraille qu'elle paie aujourd'hui à 5 DA. Beaucoup d'opportunistes se sont engouffrés dans un créneau juteux et non réglementé et des fortunes se sont bâties du jour au lendemain. Au kilo, la batterie usagée fait 7 DA à l'ENPC Sétif, mais elle fait 16 DA dans le circuit parallèle qui organise le transfert de ce déchet vers le Maroc via Maghnia. La canette, enaluminium, se vend bien. Seulement, en l'absence d'un circuit de récupération, elle n'est pas rentable du fait du volume qu'elle occupe pour arriver à des quantités exploitables. Quant au verre, personne n'a jusqu'à présent pensé à recycler les énormes quantités qui se trouvent chaque jour sur les bas-côtés de nos routes.


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