Vingt ans de prison ferme par contumace ont été prononcés, hier, par le tribunal criminel à l'encontre du nommé B. K (32 ans). Ce fuyard a été cité dans une affaire d'incendie volontaire d'un appartement à Gdyel. Ses présumés complices ont été tous acquittés par ce même tribunal qui les a innocentés pour la deuxième fois après un pourvoi en cassation introduit par le parquet général à l'issue du premier procès. Les faits se sont déroulés le 8 septembre 2OO4 dans cette localités située sur l'axe Oran-Arzew, où la victime avait reçu un coup de téléphone l'avertissant que son logement allait être incendié pour n'avoir pas honoré une dette s'élevant à 100 millions de centimes, somme représentant, selon les dires du correspondant anonyme, une certaine quantité de résine de cannabis. Ce qui fut une menace devint une réalité le jour et l'heure indiqués. En fait, l'incendie aurait été provoqué, selon la victime, en représailles suite à une plainte déposée par cette dernière à l'encontre des trois accusés dans cette affaire pour attentat à la pudeur exercé sur le fils de la victime. Le procès qui s'en est suivi au tribunal correctionnel de Gdyel s'était soldé par la relaxe des trois mis en cause. Hier, devant le tribunal criminel, le représentant du ministère public avait requis aux trois accusés vingt années de prison ferme que les jurés n'avaient pas pris en compte.