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Transfert pour soins à l'étranger
1200 prises en charge délivrées en 2006
Publié dans El Watan le 08 - 03 - 2007

Quelque 1200 prises en charge ont été délivrées par la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnas) pour l'année 2006.
Il s'agit de malades ayant des affections lourdes et comportant un risque vital. Parmi ce nombre important, 340 enfants y figurent et concernent les cardiopathies congénitales. C'est ce qu'a annoncé mardi soir le président de la commission médicale, le professeur Bougherbal, lors de l'émission « Sur le vif » diffusée par la chaîne de télévision Canal Algérie dont le thème était les cardiopathies congénitales en Algérie. Des pathologies qui posent un sérieux problème en matière de prise en charge puisque la capacité d'accueil de l'unique clinique chirurgicale spécialisée de Bou Ismaïl et affiliée à la Cnas est limitée. Des malades ont été durant plusieurs années transférés pour soins à l'étranger, particulièrement les nouveau-nés de petits poids. Les autres formes de cardiopathies moins compliquées sont prises en charge au niveau de Bou Ismaïl. Des cliniques privées conventionnées avec la Cnas se sont aussi engagées dans le programme du gouvernement, celui de l'absorption de la liste d'attente. Les invités de l'émission ont tenu à préciser que la collaboration du secteur privé est très importante pour justement arriver à assurer une prise en charge efficiente. Le coût de ces prises en charge est, selon le professeur Bougherbal, faramineux. Les forfaits varient d'un pays à un autre, a-t-il dit. Pour mieux étayer ses propos, il souligne qu'un malade pris en charge à Bou Ismaïl revient à 5000 euros, dans une clinique privée en Algérie entre 8000 et 9000 euros, et à l'étranger elle est de 25 000 à 30 000 euros. Dans certains établissements, tels que l'Assistance publique des hôpitaux de Paris, à 300 000 euros, a-t-il indiqué. C'est pourquoi il a insisté sur l'intérêt de l'apport des équipes étrangères qui viennent en Algérie pour assurer la formation. « Il faut former un personnel dans la durée et ce n'est pas dans le secteur privé qu'on va assurer la formation », a-t-il souligné. Allant dans le même ordre d'idées, le professeur Kalangos, chef de service de l'hôpital universitaire de Genève, venu dans le cadre de la coopération pour offrir ses services au niveau de la clinique de Bou Ismaïl, estime que le secteur public doit investir de l'argent dans ce domaine pour former un potentiel humain. « Il faut augmenter les performances de cette clinique d'autant que les chirurgiens et les cardiologues algériens ont une solide expertise. On peut faire énormément de chose en matière de formation », a-t-il déclaré en soulignant que le secteur privé a besoin de se développer afin de contribuer à cette prise en charge en collaboration avec le secteur public.
Le secteur public doit investir beaucoup plus
Il rappelle que les normes exigent un centre de prise en charge pour un million d'habitants, tel que recommandé par l'OMS. « Alors que là on constate qu'il y a un centre pour 33 000 habitants. » Pour le professeur Aggoun, cardiologue algérien exerçant en Suisse, les structures doivent être dotées de moyens, puisque aujourd'hui les outils pour une bonne prise en charge existent. « Une salle de cathétérisme cardiaque a un grand apport dans la prise en charge. Il y a des choses à améliorer à la clinique de Bou Ismaïl », a-t-il affirmé. La directrice de l'action sanitaire et sociale à la Cnas, Mme Tiar, affirme que la clinique de Bou Ismaïl est en réaménagement pour être dotée d'un plateau technique pour tout genre d'intervention. Elle a rappelé que le programme du gouvernement concernant ces pathologies prévoit un réduction des transferts à l'étranger pour être supprimés en 2009. C'est pourquoi le programme prévoit le renouvellement de la structure et la signature des conventions avec des cliniques privées pour prendre en charge ces enfants. Ils sont d'ailleurs 230 malades qui sont soignés dans ces structures, a-t-elle précisé. Pour ce qui des enfants dont les parents ne sont pas assurés sociaux et pris en charge dans les cliniques privées, Mme Tiar a déclaré que la Cnas a décidé de leur délivrer des prises en charge. Elle a par ailleurs annoncé la création d'un centre d'accueil pour les mamans dont les enfants sont hospitalisés à la clinique pour les accompagner tout le long de leur séjour. En conclusion, le professeur Bougherbal a tenu à lancer un message pour une prise de conscience à propos de ces maladies. La prévention, pour lui, reste de mise. Désormais, a-t-il estimé, il faut que le diagnostic soit établi avant la naissance pour prendre les dispositions nécessaires et régler le problème à temps.


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