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Manque chronique de structures spécialisées en cardiopathie
Malgré la nécessité d' une prise en charge particulière
Publié dans La Tribune le 17 - 05 - 2008


Photo : S. Zoheir
Par Faouzia Ababsa
Elle peut être bénigne ou maligne. Dans les deux cas de figure, la cardiopathie congénitale doit être diagnostiquée à temps. C'est-à-dire pendant la période fœtale. Le cas échéant, dès la naissance. Cette pathologie se caractérise par la malformation du cœur qui survient durant sa constitution intra-utérine. La cardiopathie congénitale n'est pas obligatoirement héréditaire, même si elle intervient dans quelques cas en raison des conséquences d'une pathologie chez la mère. Si celle-ci porte elle-même une malformation du cœur, elle peut mettre au monde un enfant atteint de cardiopathie. Cette dernière se révèle pendant la période néonatale de deux manières différentes. Par une baisse du taux d'oxygène dans le sang. C'est ce qu'on appelle une hypoxémie qui se traduit au final par une cyanose. Mais aussi par une insuffisance cardiaque. La cardiopathie se traduit également par l'apparition d'autres signes comme la gêne respiratoire, un essoufflement ou encore l'épuisement du nourrisson après la prise de biberons, des infections respiratoires pleuropulmonaires répétitives, une anorexie ou encore un souffle cardiaque. Les spécialistes comme le Dr Touhami, chef de service cardiologie au CHU de Tizi Ouzou, affirment que cette pathologie nécessite une prise en charge particulière. Quand la cardiopathie est grave il faut opérer immédiatement.
En Algérie, cette pathologie ne fait pas l'objet d'une attention particulière, pourtant elle relève de la santé publique. On en veut pour preuve le manque criant de structures de prise en charge, si l'on excepte la clinique de Bousmaïl où pour prétendre à une consultation ou à un traitement, il faut accomplir le parcours du combattant en raison de sa surcharge. Les chanceux arrivent à sauver leurs enfants, tandis que d'autres, notamment ceux qui viennent de l'intérieur du pays doivent prendre leur mal en patience. Ce qui n'est pas sans conséquences sur le petit malade. En ce qui concerne les différentes sortes de trisomie, le syndrome de Romano-Ward, le syndrome de Wolff-Parkinson-White 3 000 dossiers étaient encore en instance il y a un peu moins de deux ans. Précisant un peu plus les risques, le Dr Touhami nous dira le drame que pourrait provoquer la non-prise en charge immédiate du malade, notamment durant «les deux premiers mois. Dans beaucoup de cas, cela nécessite des cures radicales et des cures palliatives. Cela veut dire qu'il nous faut des spécialistes en cardiologie, des anesthésistes consacrés spécialement pour ce genre de pathologie, mais aussi des chirurgiens, puisque, dans certains cas, l'enfant doit être opéré. Les moyens existent», explique-t-il encore, tout comme les compétences. Cela suffit-il quand il y a un manque d'infrastructures contraignant les parents à se battre pour décrocher une prise en charge à l'étranger ? Les transferts de malades vers d'autres pays demandent beaucoup d'argent que doit débourser la Caisse nationale des assurés sociaux. Et même dans ce cas, ce n'est pas tous les enfants qui y ont droit. En ce sens que les transferts pour soins, sont malheureusement dans notre pays la panacée du piston et des connaissances. Toutefois, ces voyages médicaux ne peuvent pas se justifier dès lors que l'Algérie jouit de compétences médicales de haute performance. Spécialistes, cardiologues, pédiatres, etc. ne manquent pas.
Les infrastructures si. Aussi avons-nous appris que, mis à part la clinique de Bousmaïl, il existe des cliniques privées spécialisées, entre autres dans la cardiopathie congénitale. Elles sont conventionnées avec la Caisse nationale des assurés sociaux. Mais cela reste insuffisants, aux yeux des spécialistes . Dès lors, la construction de cliniques publiques (c'est un problème de santé publique) s'avère salutaire et permettra à la CNAS d'économiser ses devises pour d'autres projets importants. A Draa Ben Khedda, le projet de la clinique est avancé. D'aucuns espèrent, cependant, que les cliniques d'Annaba et d'Alger n'en resteront pas au stade de projets à l'étude. Il y va de la santé des nourrissons et des enfants.


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