La corporation journalistique est en deuil. Notre confrère, le journaliste Djamel Toualbi, est décédé hier à 2 h du matin à l'hôpital Maillot d'Alger, à l'âge de 54 ans, des suites d'une longue maladie. Il a été inhumé, hier après-midi, après la prière d'El Asr, au cimetière de Ben Aknoun, en présence des membres de sa famille, proches, collègues et amis venus lui rendre hommage et l'accompagner à sa dernière demeure. Djamel Toualbi avait exercé le métier de journaliste depuis 1974 à la radio Chaîne III, à la rédaction, puis à Canal Algérie (TV) en 2000, et a été chargé de communication auprès du ministère du Commerce, de 2001 à 2005. De front, en 1990, il avait collaboré avec le journal El Watan. Et ce, en faisant montre d'un grand professionnalisme. Il était père de deux enfants. Farid Toualbi, DG de radio FM El Bahdja, frère du défunt Djamel, dira à propos de sa disparition : « Djamel était d'une grande tendresse, gentillesse et générosité. Tous ses amis vous le confirmeront. Il avait un humour fin. Il était toujours souriant. Il ne se plaignait jamais. Aussi, nous remercions le professeur Berrah et son service à l'hôpital Maillot pour avoir suivi Djamel durant une année. » Son collègue et ami, le journaliste Zine El Abidine Benbadis, soulignera sa mémoire avec déférence : « L'annonce de ta subite disparition, après le long combat que tu as mené face au mal qui te rongeait m'a affligé. Tu étais de ceux qui transcendaient les maux de la vie, à travers un sourire affable, délicatesse suprême, afin de ne pas nous mettre dans la gêne. Dans la forêt des souvenirs que nous avons plantés, je conserve, ô bien aimé disparu, le journaliste matinal, l'humain très raffiné et l'image très gentry que tout le monde connaît. Ah ! J'oublie ! Djamel, le bien nommé que tu étais le fils de l'imam Si Mohamed Cherif Toualbi Thaâlibi. » Son autre collègue, Mustapha Abdessadok, témoignera : « Il était agréable et jovial ! »