Grâce à l'émission « Et tout est possible », Meriche Azzedine a réussi à retrouver en chair et en os son père après 48 ans de séparation. Malgré les heureuses retrouvailles à Chlef du 6 avril 2006 en compagnie de son oncle paternel, Azzedine qui a toujours douté de la mort de son père, vu comme nous le dira-t-il, « la gêne perceptible qu'avaient ceux qu'ils questionnait « continue de se battre pour faire valoir la vie à son père malgré les dénégations et les embûches qui se dressent sur sa voie. Ainsi, après toutes les démarches entreprises, Azzedine considéré jusque-là comme fils de chahid, est arrivé à faire éclater une vérité qui semble déranger beaucoup de personnes, à commencer par ceux qui continuent de soutenir crânement que le père de Azzedine est un chahid. Suite à cette découverte, Azzedine a saisi les institutions concernées (ministère, direction de wilaya et organisation des moudjahidine) pour rayer le nom de son père de la liste des chahids et de prendre en conséquence les dispositions qui s'imposent. En dernier recours, Azzedine vient de saisir le président de la République afin de mettre un terme à ces dénégations que plus rien ne justifie. Dans sa quête de reconstitution de la vérité, M. Meriche écrit que son « père a été victime d'un complot pendant son incarcération par les forces coloniales, et déclaré décédé le 12 novembre 1958 après avoir été torturé et déporté » Sommé de refaire sa vie ailleurs sous peine d'anéantir toute sa famille, Meriche Abdelhamid qui porte actuellement le même nom mais le prénom de Belgacem, est allé s'installer à Chlef, où il s'est marié et est actuellement père de cinq garçons et deux filles. Azzedine nous racontera que la menace a été mise à exécution, puisque sa sœur âgée alors de 31 mois a été lâchement assassinée le 10 mai 1961 et sa tante blessée par une balle à la jambe. Azzedine espère une intervention du président de la République pour remettre les choses à leur place et dissiper les blocages qui se dressent devant le dénouement de cette affaire.