Le Paradou traverse une période difficile. Son entraîneur Kamel Bouhellal le reconnaît : « Nos derniers résultats ne sont pas ceux espérés. » Mais il ne désespère pas de remonter la pente « avec le retour en forme de joueurs blessés qui ont manqué à l'équipe durant des semaines et des mois, à l'image de Nabil Hamouda, Saou Maïdi, le capitaine Harrath, Nadim Chaâbna, Chetih ... des joueurs importants dans notre échiquier », souligne le coach des Jaune et Bleu. Selon l'intéressé : « pour comprendre les raisons de notre passage à vide, il faut revenir en arrière. Notre bel élan a été brisé, après la victoire face au CRB (3-0), par les perturbations qu'a connues la programmation, ainsi que les blessures (de contact) qui ont éloigné des terrains plusieurs joueurs ». Dans son fichier, Kamel Bouhellal a noté que 8 joueurs environ n'ont pas pris part à la dernière étape de la phase aller. « C'est beaucoup, martèle-t-il. Le mercato a été une belle opportunité pour récupérer les joueurs blessés et recruter trois éléments (Khnifssi, Liadé, Touami). » Le club hydrati a fait le dos rond, durant cette période, et a misé sur le retour des blessés et la capacité du groupe à s'éloigner de la zone dangereuse. Sur le sujet, Kamel Bouhellal semble confiant. « Nous avons toujours été patients et n'avons jamais douté. Les joueurs en convalescence vont revenir, et petit à petit l'équipe va retrouver ses sensations. Il ne faut pas oublier que nos trois dernières défaites (JSK, ESS et NAHD) ont été concédées par une équipe amoindrie. Des matchs ont été sacrifiés pour ne pas mettre en danger la santé des joueurs », affirme-t-il. Rappelons qu'en début de semaine, la barre technique a été renforcée par la venue de Hamid Bacha. Ce dernier sera associé à l'entraîneur en place pour entamer l'opération sauvetage. Le staff technique a mis à profit la minitrêve pour regonfler le moral du groupe et lui permettre de repartir du bon pied. La venue de la JSM Béjaïa, le 22 mars, se présente déjà comme un tournant capital. C'est un match à six points que le Paradou n'a pas le droit... de ne pas gagner.