Forte de 1200 adhérents, l'AITPH (Association pour l'insertion par le travail des handicapés), dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen (26 km au sud de Tizi Ouzou), se bat au milieu de multiples difficultés, sans pour autant baisser les bras. Ces contraintes sont souvent d'ordre moral et financier. Selon la présidente de l'association, « les handicapés arrivent difficilement à se rapprocher de nous parce que la famille et la société de manière générale ne les aident pas. Ils sont malheureusement toujours mal vus et très mal compris ». L'insertion sociale et économique des handicapés n'est pas une tâche aisée. Au cours des démarches entreprises par l'AITPH, pour trouver un emploi à cette frange de la société, les interlocuteurs se contentent souvent de promesses. Depuis la création de cette association en 1990, uniquement 8 handicapés ont pu être placés dans le cadre du filet social. Ils occupent souvent des emplois précaires, comme standardistes ou plantons. Il y a parmi les adhérents, selon la présidente de l'association, des diplômés qui peuvent assumer des tâches plus importantes. L'association est confrontée aussi au manque de moyens financiers.