Mellakou : Une partie de chasse qui tourne au drame ? Avant-hier, un jeune homme, kacimi, âgé de 23 ans, a été signalé noyé au milieu de la journée, au fin fond de l'oued Mina, près de la cascade, dans la commune de Mellakou, à quelque 10 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Le corps de la victime n'a pas encore été retrouvé par les éléments de la protection civile qui auraient entrepris des recherches. C'est la première victime en cette année 2007 à être déclarée noyée. Certaines sources font état d'une partie de chasse qui a mal tourné, tout comme ces deux jeunes frères Abdelhadi, âgés de 45 et 50 ans qui, au retour de la chasse du côté de Keria ont trouvé la mort alors qu'ils se trouvaient à bord d'une fourgonnette. Le véhicule a été violemment percuté par un camion qui transportait du bétail, sur un tronçon de route situé entre Karman et Dahmouni. Cela intervient à un moment où l'on signale le décès de trois jeunes étudiantes natives de la wilaya de Tissemsilt, à la suite d'un accident entre Khemisti et Theniet El Had. Hôpital Hamdani Adda : La directrice limogée Madame M. Berrachda, qui occupait jusque-là les fonctions de directrice de l'hôpital neuropsychiatrique Hamdani Adda, à Tiaret, vient d'être, à la surprise générale, limogée de son poste et affectée dans le secteur sanitaire de Frenda, 50 km à l'ouest de Tiaret. Une décision qui a laissé perplexe plus d'un dans le secteur et dans l'entourage de cette dame qui venait d'être visitée et inspectée sans grands problèmes par le ministre de la Santé, en visite dans la wilaya. Amar Tou, alors qu'il visitait cette structure, avait plutôt interpellé la spécialiste qui lui aurait « transmis beaucoup de lettres sans qu'il y ait au fond gravité ». Qu'est ce qui a pu se passer entre-temps pour valoir de la disgrâce à cette dame ? Il faudrait apparemment être dans les secrets des dieux pour connaître les réelles motivations, à moins que le médecin chef a ses arguments. Sougueur : 2 tentatives de suicide Deux tentatives de suicide ont été enregistrées à Sougueur. Deux jeunes filles âgées de 20 et 25 ans avaient usé d'un raticide et au décapant. Un autre homme a par ailleurs voulu passer de vie à trépas en ingurgitant de l'acide. Selon nos sources, les victimes sont toujours gardées sous soins intensifs au service de réanimation. Hygiène scolaire : Alerte à l'hépatite ? Un branle-bas de combat inaccoutumé caractérise, ces derniers temps, le personnel médical, le bureau d'hygiène communal et le secteur de l'éducation, suite à la « suspicion d'une épidémie d'hépatite virale que des élèves de l'école Aït Ameur Meziane Ameur en seraient atteints, après avoir consommé de l'eau à l'intérieur de la cantine scolaire ». Une suspicion qui avait fait alerter tous les pouvoirs publics locaux par le directeur de cet établissement à travers des correspondances à l'intention des responsables concernés. Une correspondance qui a semé le doute et alerté les gens concernés par la lutte contre les MTH d'une manière générale. Certaines sources au fait de l'affaire semblent relativiser l'alerte en parlant « d'analyses à attendre avant de se prononcer » car, arguent-ils, « le directeur n'est pas habilité à avancer un quelconque diagnostic en l'absence d'analyses et d'enquêtes épidémiologiques ». Il faut dire que le black-out ainsi suscité n'a fait que raviver les doutes et amplifier les rumeurs, moins d'une semaine après « l'indigestion », dit-on, de sept stagiaires de l'école paramédicale de Tiaret. Le P/APC de Tiaret, joint hier par téléphone, parle plutôt « d'insalubrités des lieux, notamment la cantine qui allait être fermée ». Le maire dit dans la foulée avoir déjà fermé la cantine de la banlieue Karman cette semaine. « Une fermeture qui coïncide avec le départ en vacances des élèves et qui va nous permettre d'aménager les lieux selon les normes en vigueur. » Pour la seule ville de Tiaret, c'est à dire là où se concentre le maximum d'élèves, pas moins de 19 cantines sont fonctionnelles. Beaucoup d'entre-elles sont dans un état d'hygiène pour le moins déplorable.