Hier dimanche, Brahim Benghayou, wali de Annaba, a repris son cycle de visites de travail et d'inspections sur le terrain. Il était accompagné des membres de l'exécutif de wilaya, des élus de l'Assemblée populaire de wilaya et des communes d'El Bouni, Sidi Amar, El Hadjar, Aïn Berda et Berrahal. Cette nouvelle sortie des autorités locales s'inscrit à un moment où les questions de la disposition des projets lancés, à lancer ou à élaborer se posent : la réalisation de la nouvelle aérogare à l'aéroport Rabah Bitat, la mise en service de la station de relevage Allelick et celle d'épuration de l'eau potable à Chaïba. Ces deux étapes impliquent toute l'importance que les responsables accordent au dossier de l'eau. « Il ne peut pas en être autrement car l'eau est source de développement, indispensable à l'agriculture, à l'urbanisation et à l'industrie. Beaucoup de pays se posent désormais la question de l'eau potable en termes de développement et veulent rendre leurs infrastructures plus productives grâce à cette ressource », considère un des élus de la commune de Sidi Amar concernée par la pose de la 1re première pierre pour la réalisation d'un réservoir de 1000 m3 dans la localité de El Horraïcha. Après plusieurs années d'attente, la population de la commune d'El Hadjar disposera d'un hôpital de 120 lits. Les promesses faites dans ce sens par les pouvoirs publics sur les vertus réelles d'une bonne maîtrise de la couverture sanitaire des populations ont été tenues. Cette infrastructure en voie d'achèvement pourrait être opérationnelle dès le début de l'année 2008. Mais, pour que cette couverture sanitaire soit efficace, faudra-t-il encore que ces mêmes pouvoirs publics s'intéressent aux équipements dans différents hôpitaux. L'on citera la longue panne du scanner de l'hôpital Ibn Rochd. Une situation qui ne semble pas trouver de solution. Elle impose aux praticiens de cet établissement de transférer leurs malades dans le besoin d'un scanner, vers Ibn Sina. Hadjar Diss aura sa polyclinique, cette localité de Sidi Amar en avait grandement besoin. Une partie de la population habite depuis des décennies dans des logements à base d'amiante, une matière très cancérigène et dont la durée de nocivité se chiffre en centaines d'années. C'est à Aïn Berda, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, que sera réalisé le siège de la sûreté de daïra. Cette commune très paisible, où la criminalité est presque inexistante, consolide ainsi la tranquillité à laquelle aspire sa population composée en majorité de travailleurs de la terre. Paisible et tranquille, cette commune reste tout de même confrontée au problème du logement. C'est pourquoi il a été décidé d'y implanter une subdivision de l'habitat. Placée dans une situation de concurrence vive avec d'autres communes, Berrahal pointe son nez un peu partout vers les autres régions du pays. Elle est fière de son titre de commune de transit pour les voyageurs terrestres vers toutes les destinations. Sa population bouge énormément. Elle se caractérise par des valeurs fortes de solidarité et d'enthousiasme. Ce titre et ses qualités ont été fortement appréciés par les décideurs locaux. La visite que ces derniers ont effectuée au projet de réalisation de la double voie, de l'annexe de formation de la Protection civile à Kalitoussa et du nouveau siège du tribunal se veut être un stimulant.