C'est l'OPGI, l'AGFRU et l'AADL qui sont chargés de concrétiser ce programme de logements tant attendu par les citoyens au niveau de Hadjout. En plus des coûts des habitations, l'intérêt est axé aujourd'hui sur la finition des travaux, la qualité de l'architecture et le choix des matériaux dans le programme des logements. Hadjout, qui n'a plus de centre de formation professionnelle et de l'artisanat (CFPA) depuis que celui-ci avait été érigé en un Institut national spécialisé dans la formation professionnelle, vient de bénéficier de deux autorisations programmes (AP) d'un montant de 220 millions de dinars pour la réalisation de deux CFPA, avant la rentrée 2007/2008, d'une capacité pédagogique globale de 600 places et d'une capacité d'hébergement de 120 lits. Une enveloppe financière de 30 millions de dinars avait été affectée, par ailleurs, à cette localité, pour la réalisation d'un centre régional du SAMU social pour l'enfance et la construction d'une agence régionale de développement social. Pour couper à toutes les convoitises, le chef de l'exécutif de la wilaya de Tipaza avait décidé d'affecter le terrain situé en plein centre de la ville au département ministériel de Djamel Ould Abbès afin d'ériger ces deux structures destinées aux enfants en difficulté. Les deux projets accusent quand même un retard. La ville de Hadjout étouffe par la circulation d'un nombre important de véhicules. A cet effet, une enveloppe financière d'un montant de 120 millions de dinars vient d'être débloquée pour entamer les travaux du contournement de la ville de Hadjout qui mesure 5,4 km. Concernant la zone rurale située à l'est de la localité de Hadjout, une somme de 205 millions de dinars avait été débloquée pour réaliser un projet de réseau d'alimentation en eau potable qui alimentera une population de 17 000 habitants, répartis à travers 13 agglomérations rurales. Dans le cadre du projet de proximité de développement rural intégré (PPDRI), des actions collectives ont été initiées au profit d'une agglomération rurale secondaire de Fadjana, occupée par une population éparse de 3500 habitants, s'articulant sur les ouvertures de pistes sur une longueur de 11 km, l'éclairage public, la réhabilitation d'un bureau de poste, d'une salle de soins, d'une antenne administrative, la construction de 68 logements ruraux, un centre culturel, l'extension du réseau d'assainissement et l'aménagement d'un terrain de sport et des espaces verts. Autant de projets de développement qui exigent une cadence régulière dans le travail pour achever tous ces projets inscrits dans les délais, et permettre aux populations de vivre dans des conditions décentes. D'ailleurs, le chef de l'exécutif de la wilaya avait été interpellé à maintes reprises par des citoyens jeunes et adultes qui s'inquiétaient pour leur sort, ignorant totalement les projets inscrits dans leurs quartiers. Une fois de plus, l'absence de communication à l'échelle locale a brillé par son absence dans cette 7e daïra que viennent de visiter les responsables de la wilaya, en la journée pluvieuse que fut celle de jeudi dernier.