L'opération d'aménagement du stade communal connaît un retard pour le moins préjudiciable à la pratique sportive, notamment pour les clubs de football engagés dans les compétitions officielles. Les travaux sont conduits par la DJS en tant que maître de l'ouvrage et devaient permettre, outre la pose d'un gazon naturel de 3ème génération, la réalisation de murs d'enceinte, la réfection totale des vestiaires et des gradins, achevée d'ailleurs à concurrence de 60% par l'entreprise chinoise qui réalise aussi la chaufferie. L'infrastructure sportive en question, stade fétiche du club local et datant de l'époque coloniale, propriété de l'APC, a connu une sérieuse dégradation ces deux dernières décennies et avait amené un ministre, en visite dans la région, à débloquer une enveloppe de 70 millions de dinars. Une enveloppe devant couvrir des travaux non prévus de confortement et de nivellement, le dénivellement ayant atteint jusqu'à 17% en certains endroits du terrain, dira le directeur de laJeunesse et des Sports, contacté il y a quelques temps. « La situation est induite par l'affaissement du terrain du fait de travaux effectués à l'extérieur et concernant la réalisation de la double voie menant vers l'hôpital ainsi que la destruction du mur d'enceinte qui bloquait jusque-là une terre constituée de remblais », dira ce responsable. Deux bureaux d'études auraient été ainsi engagés pour apporter des réponses à ce problème qui, tout en constituant un handicap pour certaines équipes du chef-lieu, va générer des surcoûts mais, ajoute le même responsable, « nous suivons attentivement le dossier et les conclusions du bureau d'études BETAC viennent de nous parvenir et nous attendons le wali pour discuter des suites à donner ». Avec le bureau d'études BETAC, chargé de l'opération aménagement du stade, il y a celui du bureau « INGO » impliqué avec la DTP, sollicité lui aussi pour donner une assise confortable à tout le sol du plateau environnant. Près de 500 jeunes footballeurs du chef-lieu continuent à recevoir ailleurs non sans générer des dépenses énormes et une frustration remarquée. Le DJS avait promis « l'aménagement d'un stade provisoire en ville » mais ces terrains de proximité sont sources d'accidents fréquents et ne sont pas conçus pour la pratique footballistique.