Les yeux des sportifs algériens, plus particulièrement sétifiens, seront braqués aujourd'hui vers le stade du prince Abdallah El Faïçal où l'Aigle noir doit, dès 18h40 (heure algérienne), croiser le fer avec le Ahly de Djeddah, 5e du championnat saoudien avec 26 points et deux matches en retard, loin d'El Hilal, leader avec 40 points. Djeddah. De notre envoyé spécial La guerre psychologique, bien orchestrée par une presse distillant des informations infondées et erronées à la fois, bat son plein. Les deux entraîneurs, qui ont bien décortiqué le jeu de l'adversaire, considèrent que la confrontation d'aujourd'hui ne sera pas une simple partie de plaisir. Pour éviter la pression ds fans, les deux équipes se sont retranchées 48 heures avant le début de la rencontre qui sera dirigée par le Syrien Mohsen Bassma qui connaît bien les Sétifiens pour avoir officié un certain Nasr-ESS, première rencontre de la phase des poules. En plus des nombreuses absences et pas des moindres sachant qu'il n'est pas facile de remplacer Hadj Aïssa, Bourahli, Touil et probablement Delhoum qui est lui aussi souffrant, la canicule pose problème aux Sétifiens en sus de l'humidité. En vieux routier, Saâdane, qui mettra le paquet au milieu, connaît les forces et les faiblesses du Ahly qui se présentera, contrairement à son vis-à-vis, au complet. Hormis Ali Abdelli et Torki Takfi, les Badra, Guemandia, Gayou, Mouad seront d'attaque. « C'est un match difficile. Les joueurs en sont conscients. L'absence de certains cadres, comme Bourahli et Hadj Aïssa, accentue nos difficultés. En dépit de ce coup du sort, les gars sont décidés à batailler pour préserver nos chances », souligne l'ex-patron des Verts peu bavard quand il s'agit des choix tactiques et des caractéristiques de l'adversaire. « Pour moi, la qualification se joue à Djeddah car au match retour, mon équipe aura fort à faire face à la pression du public sétifien et à une pelouse synthétique... », dira Neboucha, le coach du Ahly.