Le DTN, Peter Schnittger, a été hier l'invité du Forum Echibek pour une conférence-débat. Schnittger a élaboré son plan d'action et le programme de développement en faveur de la formation des entraîneurs et des jeunes non scolarisés et non structurés. M. Schnittger a déclaré que cette opération touche les 48 wilayas pour détecter les jeunes talents. « Une opération de prospection s'effectue au niveau de chaque wilaya pour dégager 25 joueurs au niveau de chaque région (Oran, Constantine, Ouargla et Alger), lesquels seront pris en charge dans des regroupements permanents. » Le conférencier estime que la pâte existe, mais elle est mal prise en charge. En même temps, l'invité d'Echibek affirme que des stages de formation d'entraîneurs-formateurs ont eu lieu à Alger et Oran. « La première opération a touché 32 entraîneurs et la deuxième 34. Une troisième opération aura lieu à Ouargla, afin de former des entraîneurs qui auront la charge de former et d'éduquer les joueurs dans le cadre d'un programme harmonisé. » M. Schnittger estime que la solution et le travail doivent être faits par des Algériens, même s'il ne rejette pas catégoriquement l'apport des techniciens étrangers. « Il faut identifier le football algérien », dira-t-il en substance. Pour lui, le cadre existe avec le centre de formation et de regroupement de Sidi Moussa qui, selon lui, « est un bijou s'il sera bien exploité ». L'entraîneur allemand, qui a roulé sa bosse dans tout le continent africain pendant plus de 30 ans, affirme n'avoir jamais vécu une situation que celle que vient de vivre en Algérie, faisant allusion au bras de fer entre le MJS et la FAF et d'affirmer : « Je suis prêt à aider l'Algérie ; j'aimerais bien apporter mon expérience pour le football algérien. Et je suis convaincu qu'on y arrivera. » Le conférencier dira en conclusion qu'« il a été engagé par le MJS pour une mission bien définie, à savoir le développement du football à travers la formation des entraîneurs de formation et des jeunes talents ».