En compagnie de son épouse, le nouveau directeur technique national (DTN), l'Allemand Peter Schnittger, est arrivé hier après-midi à Alger pour finaliser les négociations avec la FAF et le MJS. Il était accueilli, à son arrivée à l'aéroport d'Alger, par M. Kamel Guemmar, cadre au ministère de la Jeunesse et des Sports, Karim Maroc, conseiller de M. Guidoum, et un représentant de la FAF. Le président de l'instance fédérale, Hamid Hadadj, censé être présent, a brillé par son absence. Lors de son séjour d'une semaine, Schnittger devra organiser une série de rencontres avec, notamment, le premier responsable de la tutelle et le patron de la fédération. “Je dois rencontrer d'abord le ministre, puis le président de la fédération pour finaliser les pourparlers”, a déclaré Schnittger dès son arrivée. Et d'enchaîner : “Le contrat importe peu, car ce n'est qu'un document. L'essentiel est de se mettre d'accord sur le plan de travail.” D'après lui, le plus important est de “mettre une stratégie permettant la restructuration du football algérien”, car, souligne-t-il, il faudra doter la DTN de structures solides à même d'assurer la continuité dans le travail. Il insiste également sur le volet formation qui constitue l'une des grandes priorités. “Je vais m'atteler à tracer un programme d'action pour la formation d'entraîneurs compétents afin d'améliorer le niveau de la discipline”, fait-il remarquer, sans pour autant omettre de préciser que “le technicien algérien a un bon niveau, seulement, il a besoin d'être mis à jour avec les développements du football”. En outre, le nouveau DTN a mis en exergue les valeurs intrinsèques des joueurs algériens lesquels devront, selon lui, être “bien encadrés et canalisés pour mieux exprimer leur talent”. En abordant le sujet de l'équipe nationale, Schnittger a révélé qu'il n'est pas venu pour prendre en charge les Verts. “Je ne m'impliquerai pas dans les affaires de la sélection nationale dans la mesure où ma mission se limite à la restructuration de la DTN et la formation des entraîneurs”, a-t-il indiqué. Et pourtant, dans tous les pays du monde, le DTN a un droit de regard sur l'EN. Sera-t-il établi en Algérie pour accomplir sa tâche ? L'Allemand s'est refusé à tout commentaire, en se contentant de dire sur un ton ironique : “Demandez-le au Chef du gouvernement (référence faite à son épouse).” Schnittger avait, rappelle-t-on, drivé plusieurs équipes nationales africaines, à l'instar du Ghana, du Cameroun et du Sénégal. K Y