C'est en étroite collaboration avec le Conseil communal consultatif culturel (CCCC) de Souk Ahras que l'association Hassen El Hassani a organisé les 27, 28 et 29 mars, des journées du théâtre pour enfants. Etaient représentées les wilayas de Biskra, El Bayadh, Batna, Guelma, Constantine, Annaba, Tébessa et Souk Ahras, avec comme invité d'honneur le comédien Hamza Faghouli (Ma Messaouda). Une clôture en apothéose a été précédée par la présentation sur scène d'Edhahia (la victime). Une pièce qui a réussi à faire parler d'elle à cause de son penchant didactique et le thème traité. Khaled est un enfant abandonné par ses parents, qui découvre très tôt un monde sans scrupules et subit les aléas de la rue, avant d'apprendre à quémander obole pour subsister. Le langage simple et concis, une présence irréprochable des jeunes acteurs et l'introduction de quelques scènes burlesques pour mieux susciter les réactions chez un public juvénile, ont fait le succès de ce spectacle signé par le centre culturel de Aïn Smara (Constantine) et récompensé par le premier prix du jury. Le prix de la meilleure scénographie est revenu à la troupe Ichaâ Thagafi d'El Bayadh, alors que des prix du meilleur texte et du meilleur décor ont été attribués respectivement à la troupe de Biskra et celle d'El Kilaâ de Guelma. Cette dernière a également décroché le prix de la meilleure actrice, grâce à l'enfant prodige Labrech Khaoula. Le président de l'association Hassan El Hassani, Fouad Rouaissia, a d'abord tenu à exprimer sa reconnaissance pour les efforts déployés par le ministère de la Culture et les autorités locales de Souk Ahras, pour ensuite annoncer une édition maghrébine pour l'année prochaine. Pour cette sixième édition, les journées du théâtre pour enfants ont réussi à drainer un nombre de spectateurs plus important que les années précédentes. La foule qui se ruait la semaine dernière vers les spectacles prouve bien l'existence d'un public théâtral à Souk Ahras, ville qui n'a toujours pas de troupes et où les structures, le théâtre Mustapha Kateb, entre autres, se trouvent dans un piteux état.