La réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) à Larbaâ Nath Irathen connaît beaucoup de retard. Dernièrement, l'exécutif communal est revenu sur le choix du terrain, une ancienne mine de bauxite. Le P/APC s'explique : « Il s'est avéré que techniquement, le projet est difficilement réalisable sur ce site. Car il est constitué de roche et de gouffres. En plus, sa capacité de stockage est réduite. Donc, nous avons jugé que le lieu est inadéquat pour un CET. » Cependant, le site dit Bled Akbou retenu il y a longtemps de cela, semble intéresser de nouveau le P/APC de Larbaâ Nath Irathen, celui d'Aït Oumalou, les chefs des daïras de Larbaâ Nath Irathen et de Tizi Rached. Ce terrain domanial qui est d'une superficie qui avoisine les 20 ha est situé entre les communes de Larbaâ Nath Irathen et d'Aït Oumalou. La réalisation de ce centre de stockage d'ordures ménagères est toutefois tributaire de l'ouverture d'une piste sur une distance de 8 km à partir de Laâriche (Aït Oumalou) vers le site, passant par Ighil Tazarth. Plusieurs ouvrages d'art sont prévus. « C'est pour cette raison que nous avions pensé à l'ancienne mine au début, car l'option de Bled Akbou est jugée trop chère par les services de la wilaya », avoue le P/APC de Larbaâ Nath Irathen. Mais, le problème de l'enfouissement des rejets ménagers n'est pas pour autant réglé. Le comité de village d'Affensou s'est opposé au choix de l'ancienne mine, estimant que, « le site n'est pas adéquat pour ce genre d'installation, étant donné sa proximité avec des habitations et sa menace de polluer les trois points d'eau qui sont situés en contre-bas », clame un membre du comité de village. Le centre constituera une rente pour la commune et créera de l'emploi pour les jeunes de la localité. Cependant, l'immense dépotoir qui se situe au sud de la ville, sur la route d'Aït Ateli, commence à déborder et continue de susciter l'ire des habitants les plus proches à cause des odeurs, de la fumée et les ordures qu'emporte le vent. Mais surtout, pour les soucis de santé. Des cas de maladies respiratoires commencent à se faire ressentir plutôt chez les jeunes, affirme un habitant d'El Kantra.